Les sénateurs avaient décidé que la capacité maximale de la production d’électricité d’origine nucléaire serait 64,85 gigawatts, afin que la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) ne se traduise pas, dès 2017, par l’arrêt de deux réacteurs supplémentaires.
L’UMP Julien Aubert comme le MRC (chevènementiste) Jean-Luc Laurent ont tenté en vain de défendre la suppression de ce seuil au nom de la défense de « la filière d’excellence » de l’industrie nucléaire française.
« Pareille limitation aurait pour effet d’affaiblir notablement notre indépendance énergétique et la compétitivité de nos centrales à l’exportation », a jugé M. Aubert
La fermeture de Fessenheim, réaffirmée début mars par François Hollande pour la fin du quinquennat et qui permettrait de respecter ce plafond « sera une fermeture idéologique, pour l’exemple », a déploré M. Laurent.
L’objectif de ce seuil est « de réduire notre vulnérabilité à une seule technologie », leur a répondu l’écologiste Denis Baupin.
Ce seuil est par ailleurs en cohérence avec l’objectif du projet de loi de réduction à 50% à l’horizon 2025 de la part du nucléaire dans la production d’électricité, a-t-il souligné.
Les députés achevaient dans la nuit de jeudi à vendredi l’examen du projet de loi qui sera soumis à leur vote solennel mardi 26 mai
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