L’unité de production numéro deux a été redémarrée lundi à 9H00 avant d’être recouplée au réseau à 18h00, a indiqué le service de presse de la centrale qui n’avait pas souhaité communiquer lundi soir.
Le réacteur s’était arrêté inopinément dans la nuit de samedi à dimanche à 0h48. Les réacteurs s’arrêtent automatiquement lorsqu’est détecté un dysfonctionnement pouvant avoir des conséquences en termes de sûreté.
EDF communiquera dans la journée sur les raisons de cet arrêt, a indiqué le service de presse.
Il s’agit du troisième arrêt inopiné d’un ou plusieurs réacteurs à la centrale de Flamanville depuis le début de l’année.
Début février, les deux réacteurs de la centrale s’étaient automatiquement arrêtés après un coup de foudre sur une ligne à très haute tension les reliant au réseau. Le réacteur 2 avait pu redémarrer le lendemain mais le réacteur 1 n’avait redémarré que le 5 avril après une réparation et un arrêt de maintenance, prévu au départ en avril, et finalement avancé de quelques semaines.
Et au début de l’été, le réacteur 1 a été à l’arrêt pendant 10 jours à la suite d’une panne.
Le réacteur 2 a par ailleurs été arrêté de façon volontaire pour les opérations habituelles de maintenance durant l’été.
En janvier, lors de la présentation annuelle de ses résultats, la centrale avait souligné n’avoir « enregistré aucun arrêt automatique de réacteur depuis plus de quatre années consécutives ».
La centrale de Flamanville a produit en 2013 environ 4,5% de l’énergie nucléaire française. Un troisième réacteur y est en construction.
clc/bar/jag
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