Laurent ANTONI

Docteur-Ingénieur, Senior Fellow Hydrogène du CEA

  • Issue de l’association de PSA Peugeot et du CEA, la pile à combustible GENEPAC est adaptée aux contraintes d’applications des véhicules électriques. Bénéficiant des dernières avancées technologiques, elle offre des performances inégalées en termes de puissance électrique, de rendement énergétique et de compacité.

  • Les acteurs des technologies de l’énergie et notamment l’industrie automobile portent un intérêt grandissant aux piles à combustible, devant la montée constante du prix des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel), la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prédominance croissante de l’électricité en tant que vecteur énergétique. Dans ce contexte, PSA Peugeot Citroën et le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) se sont associés pour développer un prototype de pile à combustible à membrane échangeuse de protons adapté aux contraintes de l’automobile : GENEPAC.

  • ce jour, le développement d’une filière hydrogène impose de modifier les technologies et les usages actuels pour la rendre respectueuse de l’environnement. Les étapes de production et de conversion de l'hydrogène par électrolyse de l'eau et dans des piles à combustible nécessitent l’utilisation de tous les matériaux traditionnels (polymères, céramiques, alliages métalliques, composites). Leur cahier des charges et les environnements dans lesquels ces matériaux sont appelés à fonctionner sont très spécifiques. De l’étude des interactions et de la compatibilité des matériaux sélectionnés découlent les performances, la durée de vie et le coût de la production et la conversion d’hydrogène.

  • Article de bases documentaires : IN52
    Pile à combustible GENEPAC

  • Article de bases documentaires : M4221
    Corrosion sèche des métaux - Mécanismes

  • Article de bases documentaires : M4220
    Corrosion sèche des métaux - Méthodes d’étude

    Les cahiers des charges des matériaux métalliques soumis à la corrosion sèche dans le domaine des transports, de la production d'énergie ou de l'industrie chimique sont de plus en plus exigeants. Il apparaît une demande forte de connaissances quantifiées sur leur comportement en termes de vitesses de réaction, de températures limites d'utilisation, d'atmosphères interdites, de conditions de cyclage thermique ou de sollicitations mécaniques en service. Cet article propose une démarche d'étude de la corrosion sèche des métaux : de la mise en oeuvre du suivi cinétique aux moyens de caractérisations chimique, morphologique et mécanique de la couche de corrosion et de son interface avec le métal.