Les fondamentaux

La simulation au service de la performance sportive

Posté le 23 juin 2021
par La rédaction
dans Chimie et Biotech

L’essentiel des activités physiques et sportives consiste à mettre en mouvement son corps, et cela en interaction avec le milieu environnant. L’approche scientifique qui décrit et explique ces mouvements est la mécanique du mouvement, qui devient aujourd’hui de plus en plus biomécanique. La validation des modèles et des approches théoriques est rendue possible par le développement d’outils de simulation tels que les ergomètres ou développements plus théoriques.

Un extrait de « Biomécanique du sport » par Patrick LACOUTURE

Les outils de simulation peuvent être répartis en deux catégories. La première concerne les ergomètres, appareils sur lesquels le sportif réalise son geste comme s’il se trouvait sur le lieu de sa pratique sportive. La seconde est une simulation plus théorique. Ce domaine de recherche concerne l’optimisation et la simulation des mouvements dynamiques des systèmes anthropomorphes, développées sur des plateformes dédiées comme les humains, les robots humanoïdes, et sur des personnages humains virtuels aussi appelés avatars. Il s’agit alors de programmer le mouvement d’un avatar capable de reproduire, de simuler le geste du sportif. Ces deux approches sont très utiles pour étudier l’influence d’un matériel, d’une posture, d’une technique gestuelle, d’une consigne d’entraîneur sur le geste produit.

Ergomètres

L’ergomètre a l’avantage de pouvoir pratiquer lorsque les conditions météorologiques sont très mauvaises. De plus, l’entraîneur peut proposer des exercices spécifiques à son athlète. Parmi l’ensemble des ergomètres disponibles sur le marché, on peut citer le rameur, le tapis roulant, le cycloergomètre, etc. La notion de reproductibilité du geste sur ergomètre s’appuie sur au moins trois impératifs :

Les mouvements simulés

Les mouvements sont simulés sur des plateformes dédiées ou à l’aide d’avatars. Des algorithmes préalablement programmés et implémentés sur ces plateformes ont l’avantage de pouvoir comprendre les mécanismes mis en jeu dans le mouvement et de tester des hypothèses qu’un sportif pourrait difficilement réaliser ou encore qui mettraient en danger ce même sportif. Il est en effet moins risqué de faire chuter un avatar qu’un gymnaste dans la réalisation d’une acrobatie complexe. Cette démarche, très utilisée en robotique, est identifiée sous le vocable : synthèse et optimisation dynamique du mouvement. L’objectif est de réaliser l’optimisation dynamique de mouvements de systèmes à cinématique ouverte ou fermée. Dans le domaine de la performance sportive, cette approche est très peu développée. On peut cependant citer quelques travaux :

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Biomécanique du sport par Patrick LACOUTURE


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