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Nouveaux projets pour le transport de demain

Posté le 24 mars 2011
par La rédaction
dans Énergie

Les cinq nouveaux projets de R et D lancés par Mov’eo autour de l’automobile et des moyens de transports avancés accordent une très large place aux PME. 

Avec cinq de ses nouveaux projets retenus pour un financement public dans le cadre du 11e appel à projets du Fonds Unique Interministériel, le pôle de compétitivité en R&D Automobile et Transports publics Mov’eo a, à ce jour, labellisé 214 projets de R&D dont 116 ont reçu le soutien des pouvoirs publics à hauteur de 199 millions d’euros.

Avec plus de 300 membres, Mov’eo qui poursuit ainsi sa dynamique de projets collaboratifs autour de ses axes stratégiques (électrification des véhicules, systèmes mécatroniques, systèmes de recharge d’énergie électrique, réduction des émissions polluantes…) accorde une large place aux PME qui sont fortement représentées dans ces cinq projets puisque elles assurent plus de 38 % de l’effort R&D soit 6,9 millions d’euros.

Sur l’ensemble de ces projets qui représentent un budget total de près de 18,4 millions d’euros et une aide demandée de 7,5 millions d’euros, deux sont portés pas des PME et 10 PME sont partenaires.

Un car scolaire innovant 100 % électrique

Les collectivités locales affichent une réelle volonté de « verdir » leur parc de véhicules, notamment les cars scolaires. Or il n’existe sur le marché que des solutions de transports thermiques, avec des impacts forts en termes de nuisances sonores et environnementales.

Le projet Scol’Elec porte sur le développement d’un nouveau type de véhicule, un car scolaire 100 % électrique répondant aux besoins des collectivités locales, aussi bien en France qu’à l’international. Il s’illustrera par la réalisation d’un véhicule démonstrateur, équipé d’un châssis mécanisé d’origine Renault Trucks, d’une carrosserie Carrier et sera entièrement électrifié par une chaîne cinématique dédiée développée par PVI, une PME porteur du projet, en partenariat avec Carrier Carrosserie, Pro Cars, IFP Energies Nouvelles Projet.

Des méthodes de test standardisées

L’électrification des véhicules induisant la maîtrise des niveaux de robustesse des composants, sous-systèmes et systèmes soumis aux phénomènes de surtensions et de sur-courants, le projet SESAMES (Study for Electrical overstress Standardization And Measuring Equipment Set-up) vise à rendre les composants et systèmes plus robustes et fiables dès leur conception ainsi que lors de leur fabrication et de leur utilisation. Il porte sur le développement de méthodes de test standardisées en vue de les faire adopter par les organismes de normalisation internationaux.

Porté par la PME Presto Engineering, en partenariat avec Renault, Valeo, STMicroelectronics, NXP, IRSEEM et LaMips, SESAMES aboutira à un prototype de testeur fonctionnant suivant ces méthodes normalisées, afin de caractériser et de garantir la fiabilité des composants et systèmes considérés. Il va permettre la mise au point d’une technologie de fiabilisation essentielle pour le succès du véhicule électrique de demain. Un de ses enjeux phares est de créer un centre d’excellence en fiabilité électrique en Basse-Normandie qui s’appuiera sur le développement de compétences et de moyens qui en constituent l’objet.

La transmission d’énergie sans contact

Pour supprimer l’aspect fastidieux et incommode du branchement du câble électrique qui constitue un frein pour le développement du véhicule électrique, un moyen de faciliter cette opération est d’utiliser un système de transmission d’énergie sans contact par couplage magnétique entre l’émetteur et le récepteur. C’est l’objet du projet CINELI (Charge INductive ELectrique Interopérable) qui doit proposer un « standard » pour permettre de coupler des émetteurs avec des récepteurs de fournisseurs différents.

Ce projet porté par Renault, en partenariat avec la PME New Tech Concept, Schneider Electric et LGEP, a pour but de développer des méthodes et outils afin que les impacts d’interopérabilité, de rendement et de tolérance soient pris en compte dès les phases de conception des systèmes de transmission de puissance par induction.

Un composant de distribution variable électromagnétique

L’optimisation des performances des moteurs et ce, quelque soit le régime de fonctionnement, est une préoccupation importante des constructeurs pour répondre aux obligations de réduction des émissions de CO2. Pour répondre à cette problématique pour les moteurs essence, la technique dite de « distribution variable » consiste à faire varier le calage, la durée d’ouverture et/ou la levée des soupapes d’admission et d’échappement, essentiellement en fonction du régime, de la charge et de la demande d’accélération.

Le projet e-Lift3 porté par Valéo, en partenariat avec PSA Peugeot-Citroen, PRISME, SATIE, ASTEELFLASH Technologie et 3 trois PME (EMC France, Cedrat et Danielson), porte sur le développement d’un composant de distribution variable électro-magnétique permettant d’adresser l’optimisation des motorisations essence 3/4 cylindres avec un apport coût/prestation non couvert par l’offre actuelle.

Des composants mécaniques en acier inoxydable

Les ruptures technologiques dans l’aéronautique et dans l’automobile nécessitent de remplacer les solutions traditionnelles en acier non inoxydable qui utilisent des traitements polluants par des solutions inoxydables. Le projet MEKINOX vise le développement d’une filière industrielle pour l’utilisation d’aciers inox de nouvelle génération pour des applications vis à billes, roulements, engrenages, axes et pièces de structures sollicités en fatigue.

L’intérêt de ce projet porté par SAGEM Défense et Sécurité, en partenariat avec Aubert & Duval, Safran, SKF, Valeo, Messier Bugatti, EADS, ADR, TRANSROL, Sofiplast (PME), UF1 (PME), André LAURENT(PME), ACM (PME), Quertech Ingenierie (PME), l’Université de Rouen, l’Université de Tours, l’Université Paris-13, Cetim, Supméca et cinq PME (Sofiplast, UF1, André LAURENT, ACM et Quertech Ingenierie), est double :


Pour aller plus loin