Die Modellpflanze Arabidopsis thaliana (Ackerschmalwand) wird für eine Stoffwechselanalyse schockgefroren. Die gentechnisch veränderten Pflanzen sind zuvor in Wachstumskammern unter kontrollierten klimatischen Bedingungen herangewachsen. Durch das Schockgefrieren nach der Ernte wird ihr Stoffwechsel angehalten: Forscher können so die Effekte von gentechnischen Veränderungen im Stoffwechselprofil der Pflanze genau kontrollieren und analysieren. Bei metanomics in Berlin wird der Stoffwechsel von Pflanzen systematisch analysiert. Mit Hilfe von Stoffwechselprofilen identifizieren die Wissenschaftler die Funktion jedes einzelnen Pflanzengens. In der Datenbank der metanomics sind Profile gespeichert, die mit etwa 55.000 Genen verknüpft sind. Dieses Fachwissen der BASF ist in der Pflanzenbiotechnologie einmalig. Die metanomics ist eine Tochterfirma der BASF Plant Science. Abdruck honorarfrei. Copyright by BASF. The model plant Arabidopsis thaliana is shock frozen for metabolic analysis. The genetically modified plants are grown in growth chambers under climate controlled conditions. Shock freezing after harvest arrests their metabolism, enabling researchers to accurately monitor and analyze the effects of genetic changes in their metabolic profile. Berlin-based metanomics systematically analyzes plant metabolism. Scientists use metabolic profiles to identify the function of each individual gene in a plant. The database at metanomics contains profiles linked to around 55,000 genes. BASF¹s expertise is unique within the plant biotechnology industry. metanomics is a subsidiary of BASF Plant Science. Print free of charge. Copyright by BASF.

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Sup’Biotech et Ipsos lancent le premier observatoire des métiers des biotechnologies

Posté le 23 octobre 2018
par Sophie Hoguin
dans Entreprises et marchés

Par une enquête menée auprès de 300 professionnels cet été, Sup’Biotech a voulu évaluer la situation actuelle du secteur des biotechnologies et prévoir les transformations à venir, afin de mieux cerner leurs attentes vis-à-vis des jeunes diplômés.

Ce premier « Observatoire des métiers des biotechnologies », mis en place par Sup’Biotech et l’institut de sondage Ipsos, sera désormais reconduit tous les deux ans.

Les résultats, présentés fin septembre, révèlent notamment que le secteur est conforme aux tendances actuelles de la demande des entreprises envers les ingénieurs : le niveau académique et la capacité d’apprentissage sont ainsi des prérequis qui ne se suffisent plus, les dirigeants d’entreprises interrogés recherchant des jeunes diplômés capables d’adaptation, de travail en équipe et d’esprit d’initiative. Par ailleurs, les chefs d’entreprises, qu’ils soient du secteur de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de la cosmétique, de l’agroalimentaire ou de l’environnement, s’accordent à exprimer leur satisfaction vis-à-vis des jeunes diplômés embauchés dans leurs entreprises, qui sont décrits comme capables de s’intégrer dans les équipes et de progresser au sein de leur entreprise. Pour Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech, cet Observatoire conforte le positionnement de l’école dans son approche des compétences transversales à apporter aux jeunes ingénieurs, compte tenu « de l’importance accrue accordée par les professionnels aux compétences, allant bien au-delà des indispensables connaissances ».

La R&D recrute particulièrement

L’optimisme règne dans le secteur des biotechnologies : 84 % des dirigeants sont confiants dans l’avenir et pensent que le secteur se porte bien ou très bien. Beaucoup envisagent de recruter dans l’année à venir. Ingénieurs, techniciens supérieurs, chercheurs ou assistants ingénieurs sont visés et parmi les dix premiers métiers mentionnés, un seul n’est pas rattaché à l’ingénierie : celui de chargé d’affaires réglementaires, placé à la 4ème position (29 % d’avis favorables), au coude-à-coude avec le poste d’ingénieur qualité et loin derrière les deux premiers cités, à savoir le métier d’ingénieur en bio-informatique (34 %) et celui d’ingénieur R&D (39 %). Pour plus d’un dirigeant sur deux (53%, et même 60% des entreprises de 200 salariés et plus), le domaine qui recrutera le plus d’ingénieurs dans les années à venir sera la R&D, devant la bio-production (36%). Parmi les évolutions technologiques qui devraient créer des emplois, les entreprises citent en premiers lieux la médecine personnalisée, les dispositifs médicaux, la bio-production (qui atteint 40 % dans l’agroalimentaire) et les produits biosourcés.

On peut noter que contrairement aux secteurs de l’informatique, des services numériques ou du bâtiment, les biotechnologies ne sont pas un secteur pour lesquelles les sociétés d’étude en ingénierie sont très présentes. Les postes sont donc plutôt directement intégrés au sein d’un laboratoire R&D d’une grande entreprise ou dans une PME dédiée à la recherche ou à la production de produits spécifiques.

Sophie Hoguin


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