Présentation

Article

1 - CRITÈRES DE DÉFINITION

2 - DIMENSIONNEMENT D’UN GROUPE ÉLECTROGÈNE

3 - RÉGIME DU NEUTRE

4 - DÉCLASSEMENT

5 - COUPLAGE DES GROUPES ÉLECTROGÈNES

6 - LE GROUPE ÉLECTROGÈNE ET L’ENVIRONNEMENT

7 - SCHÉMAS DES CIRCUITS FLUIDES

  • 7.1 - Circuits de refroidissement haute température (Hθ) et basse température (Bθ)
  • 7.2 - Circuit de lubrification
  • 7.3 - Circuit d’alimentation en combustible
  • 7.4 - Circuit de démarrage

8 - SURVEILLANCE DU GROUPE ÉLECTROGÈNE

9 - ENTRETIEN D’UN GROUPE ÉLECTROGÈNE

10 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : D5180 v1

Le groupe électrogène et l’environnement
Groupes électrogènes de secours

Auteur(s) : Bernard COLIN

Relu et validé le 03 janv. 2023

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Bernard COLIN : Directeur Ingénierie à SDMO Groupes électrogènes

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Dans la société actuelle, toutes les activités, qu’elles soient professionnelles ou privées, sont consommatrices d’énergie électrique. Toute interruption ou perturbation dans la distribution de cette énergie entraîne des désordres qui peuvent devenir insupportables par l’usager. L’importance de la continuité et de la qualité de l’alimentation électrique est fonction de l’activité concernée. Certaines applications exigent une permanence quasi complète de l’alimentation car une absence met en péril la sécurité des personnes ou des biens. En tête de ces consommateurs viennent bien évidemment l’activité hospitalière, les sites recevant du public et les installations de protection contre l’incendie. Le législateur s’est préoccupé de ce problème et tout site de cette nature doit être équipé de moyens d’alimentation de secours en énergie électrique. D’autres consommateurs, pour lesquels la fiabilité de l’alimentation électrique ne se mesure pas en terme de risques humains, ne peuvent admettre toutefois de coupure car celle-ci peut avoir des conséquences extrêmement préjudiciables sur le plan économique. Les activités mettant en jeu des systèmes informatiques sont un exemple évident de ce type d’exigence puisqu’elles ne peuvent admettre la moindre coupure de quelque durée que ce soit.

Divers moyens de secours ont donc été envisagés et mis en œuvre ; le choix de la source de remplacement utilisée est fonction de plusieurs critères :

  • le temps de coupure maximal admissible,

  • la nature de la charge à réalimenter,

  • la puissance de la charge à secourir.

Plusieurs sources de remplacement peuvent être mentionnées.

  • La batterie à courant continu est rarement suffisante par elle-même car la plupart des applications réclament une alimentation en courant alternatif. Elle est toutefois utilisée en éclairage de secours par exemple.

  • L’onduleur permet d’obtenir à partir d’une source à courant continu, une alimentation en courant alternatif. Cette solution est utilisée quand l’autonomie et la puissance nécessaire sont relativement limitées (quelques kVA pendant quelques minutes). Cette source de remplacement est généralement associée à un autre moyen de secours (un groupe électrogène) permettant d’augmenter la durée de l’autonomie.

  • Le groupe électrogène permet d’atteindre des puissances et des durées de fonctionnement importantes.

    Outre son application en source de remplacement, le groupe électrogène offre des possibilités d’utilisation dans différents domaines.

  • Des groupes de base sont destinés à fournir la totalité de la puissance électrique d’une zone non alimentée par un distributeur. Cette application se ren-contre surtout dans les pays en voie de développement car elle permet d’éviter des investissements lourds et peut se mettre en œuvre dans des délais très courts.

  • Des groupes d’écrêtage sont destinés à fournir tout ou partie de la puissance consommée sur un site pour limiter le montant de la prime fixe ou pour bénéficier de conditions tarifaires liées à cette fonction ; cette application est généralement couplée à l’application groupe de secours qu’elle permet souvent de rentabiliser ; ainsi de nombreux hypermarchés, qui doivent s’équiper de groupes de secours, rentabilisent ceux-ci en faisant de l’écrêtage.

  • Des groupes de cogénération destinés, comme les groupes d’écrêtage, à fournir tout ou partie de l’énergie électrique consommée sur un site ; toutefois pour des moteurs fonctionnant au gaz, la fonction groupe de secours n’est pas toujours acceptable car elle implique dans certains cas, comme l’alimentation des hôpitaux, de disposer d’une énergie primaire stockable ce qui n’est pas le cas du gaz.

Dans le présent exposé, nous ne traitons que les groupes électrogènes dans les applications secours et production. L’application cogénération ne sera donc pas évoquée.

Un groupe électrogène qui est une machine permettant de transformer en électricité un combustible primaire comme le fioul ou le gaz est constitué de deux composants principaux :

  • un moteur thermique transformant l’énergie primaire en énergie méca-nique ;

  • un alternateur transformant l’énergie mécanique développée par le moteur thermique en énergie électrique.

La puissance d’un groupe électrogène équipé d’un moteur Diesel va de moins de 1 kVA à plusieurs MVA et la vitesse de rotation est également variable suivant la puissance et l’application (tableau 1).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-d5180


Cet article fait partie de l’offre

Réseaux électriques et applications

(176 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

6. Le groupe électrogène et l’environnement

La pollution sous toutes ses formes est devenue un souci majeur du fait de son impact sur la santé. Les deux formes de pollution liées au fonctionnement d’un groupe électrogène qui sont la pollution par le rejet d’effluents gazeux dans l’atmosphère et le bruit font l’objet de réglementations qu’il convient d’intégrer dans le choix et la mise en œuvre du groupe électrogène.

6.1 Émissions polluantes dans les gaz d’échappement

Les effluents rencontrés dans les gaz d’échappement d’un moteur Diesel sont les suivantes :

  • les oxydes d’azote ou NOx dont la teneur est exprimée en NO2 ;

  • le monoxyde de carbone exprimé en CO ;

  • le dioxyde de soufre exprimé en SO2 ;

  • les imbrûlés exprimés en CH4 ;

  • les poussières.

Les valeurs sont données en mg/m3, dans les conditions normales de température et de pression, sur gaz sec, en considérant une teneur en oxygène ramenée à 5 %.

Les valeurs limites doivent être respectées dans les conditions normales de fonctionnement des installations, à pleine charge. Elles sont définies en fonction du combustible utilisé, du régime de rotation du moteur et de la durée de fonctionnement. Le tableau 4 donne les valeurs limites applicables.

Lorsque la durée de fonctionnement n’excède pas 500 h/an, les valeurs limites en oxydes d’azote sont fixées à :

  • 500 mg/m3 pour les combustibles gazeux ;

  • 2 000 mg/m3 pour les autres combustibles. Toutefois, lorsque l’installation comporte des moteurs dont la puissance unitaire est inférieure à 1 MW et à condition que la puissance totale des moteurs soit inférieure à 3 MW, les valeurs limites en oxydes d’azote sont fixées à 3 000 mg/m3 jusqu’au 31 décembre 2000 et 1 900 mg/m3 après cette date.

HAUT DE PAGE

6.2 Nuisances acoustiques

Le bruit auquel est associée généralement la notion de gêne est un mélange complexe de sons de fréquences différentes et dont les pressions acoustiques sont différentes...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Réseaux électriques et applications

(176 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Le groupe électrogène et l’environnement
Sommaire
Sommaire

1 Constructeurs, distributeurs

Electro Diesel http://www.electrodiesel.fr

Eneria (groupe Monnoyeur) http://www.eneria.com

Groel

SDMO Industrie http://www.sdmo.com

SEMT Pielstick http://www.pielstick.com

Wartsila http://www.wartsila.com

HAUT DE PAGE

2 Organisme

Groupement des industries du groupe électrogène (Gigrel) http://www.gimelec.fr

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Réseaux électriques et applications

(176 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS