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Décryptage

L’impact carbone de l’utilisation de gaz industriels

Posté le par La rédaction dans Environnement

Outre le calcul de son propre Bilan Carbone, Messer France a comparé l’impact carbone de la surgélation, de la neutralisation des effluents alcalins et du maintien au froid des denrées périssables avec des gaz industriels et avec des procédés plus conventionnels. 

Démarche pionnière dans le petit monde des gaz industriels, Messer France, qui a publié son propre Bilan Carbone, s’efforce de réduire ses émissions en axant ses investissements sur l’optimisation des consommations électriques de ses unités de production et surtout, sur le choix des modes de transport de ses gaz industriels. La construction d’une unité de production d’azote au cœur des régions Bretagne et Pays de la Loire, bastion de l’industrie agroalimentaire française, ainsi que la mise en place d’un terminal ferroviaire CO2 à Bordeaux, ont été des éléments déterminants pour optimiser son Bilan Carbone.

Si le coût, la fiabilité, les avantages qualitatifs, la simplicité de mise en oeuvre et le service demeurent des arguments prépondérants pour orienter un industriel vers une solution utilisant des gaz industriels, l’impact carbone est un critère, de plus en plus pris en considération, que les ingénieurs application Messer ont intégré dans leur approche technico-économique en réalisant des études au cas par cas avec les données et pour le compte de leurs clients.

Surgélation cryogénique ou mécanique

Outre le calcul de son propre impact carbone, Messer s’est engagé dans une étude globale de l’impact carbone de ses applications utilisant des gaz industriels comparativement à d’autres alternatives. Les premières études ont porté sur la surgélation cryogénique à l’azote ou au CO2,, comparée à la surgélation mécanique. Les émissions carbone de la surgélation mécanique sont principalement liées aux fuites des fluides frigoporteurs halocarbonés (HFC et HCFC), servant à remplir les groupes frigorifiques. La puissance électrique consommée par les compresseurs de machines frigorifiques est un autre élément déterminant. En ce qui concerne le froid cryogénique, c’est la puissance électrique nécessaire à la production de l’azote ou du CO2 et le transport des fluides par camions citernes qui pèsent dans le Bilan Carbone.

En conclusion, dans la mesure où l’application de surgélation est située géographiquement à une distance raisonnable d’un site de production ou de stockage de fluide cryogénique azote ou CO2, le froid mécanique est, en moyenne, deux fois plus impactant que le froid cryogénique. Il est à noter que le transport tient une part significative dans les émissions carbone liées à la surgélation cryogénique. Messer France a l’avantage de disposer d’un réseau de production d’azote et CO2, dispersé sur tout le territoire, qui minimise les impacts liés au transport. Par ailleurs, chaque cas devant être étudié individuellement, les ingénieurs Messer ont développé des bases de calcul en tenant compte des recommandations de l’EIGA (Association européenne des sociétés de gaz industriels).

Neutralisation des effluents alcalins

Une autre application phare de Messer a fait l’objet d’études similaires : la neutralisation des effluents alcalins au CO2 en alternative à l’utilisation d’acides chimiques forts. Trois paramètres principaux influent sur le bilan carbone des deux alternatives : le transport du produit depuis son point de production jusqu’à son lieu d’utilisation, l’énergie nécessaire à sa production et l’énergie nécessaire à son pompage sur site.

Il ressort que les acides forts, particulièrement l’acide chlorhydrique, nécessitent des consommations électriques très importantes comparativement à la production de CO2, sous-produit de l’industrie chimique ou biologique, recyclé et valorisé. Bien entendu, étant recyclé et valorisé, le CO2 fourni par Messer n’est pas comptabilisé dans les bilans carbone des applications qui l’utilisent.

Aussi, même si elle nécessite un peu plus d’énergie sur site pour sa mise  en oeuvre, la neutralisation au CO2 présente un bilan carbone dix fois plus favorable mais, là aussi, des études au cas par cas sont nécessaires.

Maintien au froid des denrées périssables

En ce qui concerne le transport sous température dirigée des denrées périssables,  les ingénieurs applications de Messer France ont aussi pu démontrer que le bilan carbone des techniques de maintien en froid au moyen de la cryogénie (telles que Siber et Cryo2pack de Messer) est moins élevé que celui relatif aux autres techniques conventionnelles (groupes frigorifiques, plaques eutectiques…).

Posté le par La rédaction


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