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Astuce du Web #12 : Mode d’emploi du formulaire « Droit à l’oubli » de Google

Posté le 3 août 2014
par La rédaction
dans Informatique et Numérique

Lancé au mois de mai, ce formulaire permettant à n’importe quel internaute de supprimer un lien vers des pages internet contenant des informations personnelles erronées connait un vif succès. Réservé aux citoyens européens, ce formulaire a déjà été rempli près de 70 000 fois et concerne plus de 260 000 liens.

Contraint par la loi européenne, Google a donc mis en place le déjà célèbre formulaire « droit à l’oubli ». Autrement dit, la possibilité pour  une personne de faire retirer de la toile un ou plusieurs liens menant à des données compromettantes, embarrassantes ou simplement périmées. Cela peut concerner du texte mais aussi des photos ou des vidéos.

Comment faire sa demande ?

Rendez-vous sur la page du formulaire. Renseignez votre nom et votre mail, puis indiquez dans le champ prévu l’url que vous souhaitez voir supprimée. Vous pouvez en indiquer plusieurs. Pour chacune, vous devez motiver votre demande en moins de 1000s. Il vous est ensuite demandé de télécharger une copie d’une pièce d’identité puis de signer numériquement en indiquant votre nom et la date. Cliquez sur « envoyer » pour valider définitivement votre demande.

A ce jour, le délai de traitement n’est pas connu.

A noter que ce formulaire permet de faire une demande, rien ne garantit qu’elle soit acceptée. Google décide seul de retirer ou non le lien, expliquant s’appuyer sur des critères tels que l’ancienneté du lien, l’exactitude de l’information, le type de support, presse ou non… D’ailleurs, en cas d’acceptation, le lien ne disparait que de la version européenne du moteur de recherche, les liens restant visibles depuis sa version américaine. Un « droit à l’oubli » partiel et partial, mais c’est ce qui ouvre la voie à un minimum de régulation des informations présentes sur internet. D’ailleurs, le moteur de recherche Bing prépare lui aussi son propre formulaire.

Accéder au formulaire ici

Par Audrey Loubens, journaliste scientifique