Notre activité de stockage des déchets a largement progressé sur le plan réglementaire depuis quelques années. Pour cette raison, ces évolutions laissent derrière elles des sites variés et potentiellement très polluants, qui nécessitent une évaluation voire un traitement adapté, avant leur fermeture. Cet article est consacré à la réhabilitation de ces anciens sites de tous types, regroupés sous le vocable de décharges. Une présentation détaillée est faite des principales techniques de travaux de réhabilitation, englobant les mécanismes d’atténuation naturelle.

Cet article aborde les principales méthodes de diagnostic des sites de stockage de déchets de tous types (appelées communément décharges) dans le but de leur réhabilitation. Le diagnostic simplifié des risques de ces installations prévoit une notation sur les quatre milieux potentiellement affectés (eaux souterraines, eaux superficielles, humain, milieux naturels). Si cette première approche conclut à un risque élevé, un diagnostic dit approfondi est alors initié, avec cette fois-ci une évaluation détaillée des risques.

Cet article est consacré aux diagnostics simplifiés conduits en première intention lors de l’évaluation des risques des sites de stockage des déchets en vue de leur réhabilitation. Il détaille pour chaque type de milieu potentiellement affecté  (substratum, eaux souterraines, eaux de surface, habitat et population, paysages et milieux naturels) les grilles de cotation appliquées. Pour compléter l’approche,  des critères ont également été établis afin d’évaluer le volume, l’âge et la nature du dépôt constituant la décharge.

L’activité stockage des déchets a évolué, mais en abandonnant des sites, désormais nommés centre de stockage de déchets (CSD) ou installation de stockage de déchets (ISD), possédant pour la plupart un potentiel polluant significatif. Or la fermeture de ces décharges est fortement encadrée par la réglementation, ce qui impose l’étude de leur réhabilitation avec au préalable l’établissement d’un diagnostic. L’article analyse également les mécanismes d’atteinte et de dégradation des milieux, de l’air et des eaux.