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Toulouse, les bras grands ouverts à Hyperloop TT

Posté le 4 septembre 2018
par Sophie Hoguin
dans Innovations sectorielles

Hyperloop Technologies Transportation (Hyperloop TT) a choisi de s'installer sur Toulouse pour son écosystème aérospatial mondial réunissant les compétences et les structures proches de celles nécessaires au développement de son hypertrain.

Son centre qui, a terme, doit embaucher une cinquantaine de personnes est installé sur un ancien site militaire : Francazal. Le site, bien que pollué et potentiellement miné, fait l’objet d’un projet de reconversion en centre régional d’innovation et d’aéronautique. Il accueille déjà ATR (avions à hélice), des start-up dédiées aux drones, et EasyMile, dédiée au navettes autonomes.

Pour que Hyperloop TT puisse construire sa deuxième piste d’un kilomètre, le site doit être dépollué. L’État et la métropole toulousaine vont mettre la main à la poche et s’en occuper. Cela fait partie du bail.

Hyperloop TT a donc entamé la construction d’une première piste, au sol, de 320m de long en avril dernier. Le début des travaux de la deuxième piste sont prévus en automne pour une mise en route dès 2019. La capsule, quant à elle, est fabriquée par Carbures en Espagne. Mais ces deux pistes d’essais ne sont pas le seul investissement d’Hyperloop TT. L’entreprise, très active au niveau international, a ainsi annoncé en 2018 trois accords commerciaux pour de futures lignes en Ukraine, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Les premiers tronçons de l’ordre de 10km serviraient à valider la technologie, mettre en place les cadres administratifs et de sécurité et à pouvoir tester dans des milieux géographiques variés les différents modules de tunnels.

Mais attention, l’entreprise a bien précisé que les premières lignes circuleraient certainement aux alentours de 500 km/h. L’objectif est bien de lancer la technologie, pour prouver sa rentabilité et ses avantages concurrentiels par rapport aux autres modes de transports. Les avancées technologiques nécessaires à grimper à plus de 1000km/h et à maîtriser la sécurité viendront ensuite.

Par Sophie Hoguin


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