Maxime SAUZAY

Ingénieur de l’École Centrale de Paris - Docteur de Mécanique, Paris VI - Habilité à Diriger des Recherches, Paris VI - Ingénieur-Chercheur au CEA-Saclay, Service de Recherches Métallurgiques Appliquées

  • La microstructure des aciers martensitiques revenus sollicités en fatigue et/ou fluage à haute température devient instable avec notamment croissance de la taille de sous-grain, baisse de la densité de dislocations et précipitation, et ce même pour de faibles amplitudes de chargement. Cette instabilité conduit à un adoucissement qui peut mener à des accélérations notables du fluage. Des modèles micromécaniques permettent de prédire qualitativement un grand nombre de phénomènes observés. Les différents modes d’endommagement et de rupture en fatigue comme en fluage sont décrits. La striction est prépondérante en fluage même pour des temps à rupture aussi longs que 100-200kh (~10-20 ans) à 500-600°C. Pour des températures ou des temps à rupture plus élevés, le régime de vitesse anormalement élevée observé à basse contrainte et l’endommagement intergranulaire de fluage doivent être pris en compte.