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RÉSUMÉ
L’examen statistique de plus d’un millier de dossiers de sinistres liés à des désordres de construction permet de conclure que ceux qui affectent les ouvrages de béton armés sont peu nombreux. Ces pathologies peuvent être distinguées en plusieurs types suivant leurs origines. Les fautes de conception (matériau non approprié, non-respect des règles de la statique, variations dimensionnelles) entraînent une instabilité de l’ouvrage, pouvant conduire à son effondrement. Par contre, les erreurs de calcul sont souvent la conséquence d’oubli ou de méconnaissance de certains efforts ou déformations. Au final, le non-respect de règles fondamentales est la plupart du temps la cause qui conduit à ces sinistres, amenant à la conclusion qu’ils auraient facilement pu être évités.
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Jean DELEFOSSE : Ingénieur ETP – Diplomé du Centre des hautes Études de la construction – Ingénieur européen – Ex-assistant à l’école spéciale des Travaux publics - Expert près la Cour d’appel de Paris et les Cours administratives d’appel de Paris et de Versailles (Honoraire)
INTRODUCTION
Nous tenons tout d’abord à faire observer qu’une telle étude, en raison de son objet et donc de son étendue, peut difficilement être exhaustive.
À l’examen des statistiques portant sur les désordres de construction, il apparaît que ceux qui affectent les ouvrages de béton armé sont, heureusement, relativement peu nombreux, car :
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il est rare que l’étude des ouvrages de ce type ne soit pas confiée à un Bureau d’études, ou à un Ingénieur-Conseil, qui effectue calculs et plans ;
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des coefficients de sécurité importants, de l’ordre de 2 à 3, doivent réglementairement être appliqués ;
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un organisme spécialisé est souvent chargé du contrôle des études et des travaux.
Mais, s’ils sont proportionnellement rares, ils sont en revanche parfois très coûteux.
Dans l’étude qui suit, effectuée à partir de l’analyse de plus d’un millier de dossiers des sinistres, il est apparu logique de proposer de classer les divers types de pathologie affectant ces ouvrages, à partir de leur origine, ou de leur cause.
On verra d’ailleurs qu’il s’agit, la plupart du temps, d’erreurs, ou de fautes, que l’on peut qualifier de grossières et/ou d’élémentaires, et que, presque toujours, les désordres les plus graves ont pour cause l’oubli des principes fondamentaux, et/ou des règles les plus simples, et étaient aisément évitables, et aussi que les sinistres ont, bien souvent, plusieurs causes.
Enfin, nous avons cherché à tirer de cette étude des enseignements, ou recommandations, pouvant être utiles aux constructeurs en permettant d’améliorer la prévention des désordres.
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