Bruno GODART

Ancien directeur-adjoint du département Matériaux & Structures de l’université Gustave Eiffel - Président d’honneur de l’Association française de Génie Civil

  • La réaction sulfatique interne est susceptible de se produire sur des ouvrages en béton massif fortement exposés à l'humidité. Quels sont les éléments qui favorisent cette réaction avec quelles conséquences ? Comment peut-on prévenir les désordres résultants ? 

  • La réaction sulfatique interne par formation différée d'ettringite a été découverte dans des éléments préfabriqués étuvés. Depuis quelques années seulement, elle a été identifiée comme responsable de désordres susceptibles d’endommager des structures coulées en place dont le béton a atteint des températures élevées. Cet article présente tout d’abord les mécanismes de cette réaction, et les différents types d’ettringite. Sur la base de la description des désordres, il décrit ensuite la pathologie et la gestion des ouvrages malades, puis la prévention qu’il convient de mettre en place. Des recherches fondamentales et appliquées sont encore nécessaires pour améliorer les connaissances actuelles.

  • La présence de réactions chimiques à l’intérieur des bétons, entre les ciments et certains granulats, a depuis longtemps été constatée un peu partout à travers le monde. La principale de ces réactions met en jeu l’alcali-réaction, désignée comme étant responsable du déséquilibre entre les minéraux présents dans les granulats et la solution alcaline et interstitielle que constitue le béton. Après avoir expliqué le mécanisme de cette réaction, cet article expose les pathologies et désordres des structures atteintes d’alcali-réaction, les plus touchées étant les ouvrages de génie civil et certaines pièces humides de bâtiments. Est ensuite exposée la politique de prévention de l’alcali-réaction appliquée en France.

  • Article de bases documentaires : C2252
    Alcali-réaction dans le béton