Jack LEGRAND

Professeur à l'université de Nantes, GEPEA – UMR 6144 CNRS/Université de Nantes/École des mines de Nantes/ONIRIS, CRTT (Saint-Nazaire)

  • La production d’hydrogène à partir de micro-organismes peut être stimulée par l’énergie solaire, à partir de matière organique ou bien d’eau. On parle alors respectivement de photofermentation et de biophotolyse de l’eau.

  • Avec quelques milliers de tonnes par an, la filière des microalgues est focalisée sur la biomasse sèche et sur des produits à haute valeur obtenus par une simple extraction. Actuellement, l'attention se porte sur les microalgues photosynthétiques dans une stratégie de valorisation de déchets (« waste-to-value ») : le CO2 de diverses sources industrielles, ainsi que des effluents nitrates, phosphates, etc. peuvent être convertis en produits valorisables par raffinage de la biomasse en huiles, protéines, carbohydrates, engrais, biopolymères, biogaz, biocarburants, oxygène, etc.