Directeur de Recherche au CNRS - ISCR UMR 6226, CNRS-Université de Rennes, Rennes, France
ARTICLE INTERACTIF
Même si les PhOLEDs sont à ce jour les diodes organiques électroluminescentes les plus efficaces en termes d’émission, elles présentent une complexité de synthèse et une instabilité due à la présence des hétéroatomes. Une nouvelle génération de matrices ne contenant que des atomes de carbone et d’hydrogène permet de contourner ces inconvénients.
ARTICLE INTERACTIF
Découvrez les quatre générations de diodes électroluminescentes organiques différenciées par le processus photo-physique conduisant à l’émission de la lumière. La dernière en date promet des dispositifs hautement efficaces, de faible coût et d’émission de couleur de qualité supérieure.
Les performances des diodes organiques phosphorescentes dépendent du couple matrice organique et dopant phosphorescent. Découvrez les propriétés optiques, électrochimiques et thermiques des dérivés 4-spirobifluorène, des matrices hôtes particulièrement adaptées aux dispositifs PhOLEDs.
Les principales molécules émettrices de couleur bleue dérivent des corps fluorène, carbazole, arylamine et d'hydrocarbures poly- cycliques. Comparé aux OLED émettant les couleurs rouges et vertes, celles émettrices de couleur bleue manquent de stabilité et les molécules pouvant aboutir à des diodes hautes performances restent rares.
Les Green Emission Bands (GEB) sont des bandes d’émission parasites vertes impliquant une instabilité de la couleur bleue émise par les oligo- et polyphénylènes pontés. L’efficacité des OLED requiert de supprimer ces bandes parasites. Pour cela, quelques solutions commencent à émerger.
La géométrie particulière de certaines molécules dispirofluorène-indénofluorènes permet d’obtenir une lumière émise de couleur bleue. Une propriété utilisable pour les OLED.