Joëlle RAULT-BERTHELOT

Directeur de Recherche au CNRS - ISCR UMR 6226, CNRS-Université de Rennes, Rennes, France

  • Même si les PhOLEDs sont à ce jour les diodes organiques électroluminescentes les plus efficaces en termes d’émission, elles présentent une complexité de synthèse et une instabilité due à la présence des hétéroatomes. Une nouvelle génération de matrices ne contenant que des atomes de carbone et d’hydrogène permet de contourner ces inconvénients.

  • Article de bases documentaires : E6507 (relu et validé)

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    Diodes électroluminescentes organiques : quatre technologies différentes

    Découvrez les quatre générations de diodes électroluminescentes organiques différenciées par le processus photo-physique conduisant à l’émission de la lumière. La dernière en date promet des dispositifs hautement efficaces, de faible coût et d’émission de couleur de qualité supérieure.

  • Les performances des diodes organiques phosphorescentes dépendent du couple matrice organique et dopant phosphorescent. Découvrez les propriétés optiques, électrochimiques et thermiques des dérivés 4-spirobifluorène, des matrices hôtes particulièrement adaptées aux dispositifs PhOLEDs.

  • Les diodes électroluminescentes organiques (OLED) sont de sérieux candidats pour la future génération de composants électroniques pour l'affichage et l'éclairage. L'absence d'OLED bleues efficaces et stables est encore un maillon faible de cette technologie et a retardé sa commercialisation. Depuis 2013, les premiers écrans OLED de grande surface sont commercialisés. Cet article fait une analyse des petites molécules fluorescentes utilisées comme émetteur dans des « OLED bleues monocouches ». En premier lieu, quelques émetteurs bleus fluorescents seront présentés puis, dans une seconde partie, un intérêt tout particulier sera porté aux molécules donneur-système ?-accepteur (D-?-A). Le choix des groupements D et/ou A et du système ? sera discuté.

  • Les oligo- et polyphénylènes pontés ont été largement étudiés en tant qu'émetteurs fluorescents de lumière bleue dans les diodes organiques électroluminescentes pour l'éclairage ou l'affichage. Dans la plupart des cas, la stabilité de la couleur bleue émise par ces dérivés est faible et donne lieu à des bandes d'émissions parasites vertes, appelées « GEB » (Green Emission Bands ), qui sont un problème majeur dans la technologie OLED bleues. Cet article refait, en se basant sur différents exemples de la littérature, un exposé chronologique non exhaustif des différentes études dédiées à l'origine et à la nature de ces émissions parasites, ainsi qu'au moyen de les éliminer.

  • Les dispirofluorène-indénofluorènes associent des dérivés du fluorène aux unités planes et rigides de l'indénofluorène. L'architecture de ces composés est tridimensionnelle et leurs propriétés électroniques sont modulées par la nature et la géométrie des différents systèmes ?. Certaines de ces molécules avec une géométrie autorisant des interactions intramoléculaires entre deux systèmes ? « face-à-face » conduisent à une émission bleue, impossible à obtenir par l'émission des systèmes ? indépendants. L'utilisation d'une source de lumière bleue provenant d'excimères intramoléculaires dans des diodes organiques électroluminescentes est décrite ici.