E n premier lieu, la définition du déchet est elle-même problématique et source de controverses ; actuellement, le point de vue réglementaire ne correspond pas à l’acception économique (valeur négative).
Les ordures ménagères constituent un gisement en croissance. Parmi les modes de traitement, la mise en décharge est de moins en moins acceptée. L’incinération aussi est contestée et la récupération connaît diverses limites ou contraintes.
Les déchets industriels sont également considérés.
Le déchet renvoie à un ensemble complet (un système complexe) de valeurs socioculturelles. Son devenir s’accompagne de réactions négatives, notamment à travers le Nimby (refus des populations d’accueillir dans leur voisinage de nouvelles installations de traitement) ou positives, en particulier à travers des collectes sélectives à des fins de valorisation.
L’amélioration des modes de traitement se traduit par un alourdissement sensible des coûts (elle est cependant créatrice d’emplois), conduisant à rechercher de nouveaux modes de financement.
Quant au débat sur la privatisation, il se double d’un débat sur la concentration d’entreprises, avec des groupes devenus multinationaux. Les marchés présentent des caractéristiques oligopolistiques, voire monopolistiques.
Une meilleure gestion appelle le développement d’instruments de régula- tion ; les conditions de leur efficacité sont examinées.