| Réf : M1572 v1

Coloration des aciers inoxydables
Coloration des aciers inoxydables

Auteur(s) : Gérard BÉRANGER, Dominique HENRIET

Date de publication : 10 oct. 1995

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Gérard BÉRANGER : Professeur à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) - Directeur du Département de Génie Mécanique UTC

  • Dominique HENRIET : Ingénieur Électrochimiste du Conservatoire National des Arts et Métiers - Ancien chef du Service Chimie de l’Institut de Recherches de la Sidérurgie Française (IRSID)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Depuis l’Antiquité, l’homme a cherché à colorer les métaux, pour différentes raisons liées, par exemple, à :

  • la protection ;

  • l’esthétique ;

  • la valeur monétaire ;

  • la différenciation.

Dans un ouvrage intitulé [1] Secrets d’ateliers perdus et retrouvés, Bourdais cite – avec une certaine poésie – le bronzage florentin, le noircissement au feu du fer, le bleuissage à l’hyposulfite de sodium et à l’acétate de plomb, le bronzage des canons de fusils réalisé à l’aide de beurre d’antimoine. En trempant l’objet, pendant un temps plus ou moins long, on obtenait des surfaces jaunes, pourpres, violettes, noires.

Le respect de l’Environnement, l’aspect écologique, la sécurité étaient alors inconnus. On frémit à la lecture des modes opératoires citant l’utilisation, par de jeunes apprentis, de sels de plomb, de mercure, de cadmium... dans des ateliers non ventilés...

La coloration des aciers inoxydables est une opération controversée, faisant l’objet d’observations réciproques de la part des producteurs de tôles.

La coloration des aciers inoxydables est‐elle une nécessité ? Un atout commercial et technique ?

Déjà, en 1976, la société INCO, dans un article paru dans Electroplating and metal finishing [3] écrivait « We must have colored stainless steels because the world has got to be waiting for it ».

Les motifs les plus souvent évoqués sont :

  • la décoration : architecture, industries du bâtiment, de l’automobile ;

  • la sécurité : ordonnancement, classement ;

  • la signalisation ;

  • le camouflage.

Les propriétés recherchées sont les suivantes :

  • homogénéité de la coloration ;

  • tenue à la corrosion ;

  • aptitude à la mise en forme ;

  • tenue au frottement ;

  • stabilité en température ;

  • absence de traces de doigts (fingers print).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1572


Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

2. Coloration des aciers inoxydables

Le patinage [36] est une forme particulière de coloration liée au vieillissement artificiel d’un objet par imitation de l’altération superficielle, due à un contact avec une atmosphère donnée, habitation, étable... Les antiquaires recherchent les patines vieil argent alors que les numismates seront intéressés par les patines cuivrées des pièces de monnaie.

Sur le plan scientifique, la patine est due à une instabilité thermodynamique dans le milieu d’utilisation [36]. On peut donc mettre ce phénomène à profit dans un but décoratif. En effet, la couleur des patines résulte de la composition des oxydes, mais aussi d’un phénomène optique lié à leur épaisseur.

2.1 Aciers concernés

La coloration concerne :

  • les aciers inoxydables ferritiques (nuance AISI 430, Afnor Z 8 C 17)décoration, platerie,

  • sanitaire ;

  • les aciers inoxydables austénitiques (nuance AISI 304-316, Afnor Z 6 CN 18-09 et Z 6 CND 17-11)décoration, sanitaire,

  • prothèse médicale ;

  • les aciers austéno‐ferritiques (nuances Afnor Z 20 CNS 25-04 et Z 10 CN 20-09)industrie chimique.

HAUT DE PAGE

2.2 Opérations préliminaires

La coloration exige une série d’opérations préliminaires.

  • Le dégraissage

    Différents procédés sont utilisables [37] :

    • dégraissage chimique en milieu alcalin (phosphate ou borate alcalin) ;

    • dégraissage électrolytique en conditions potentiostatiques ou intentiostatiques et en milieu alcalin.

    Le dégraissage à l’aide de solvants halogénés n’est plus utilisé pour des raisons liées à la législation sur la sécurité du personnel et à l’environnement.

  • Le décapage

    Toutes les techniques réputées efficaces sont exploitables :

    • dégrossissage :

      • par voie électrolytique en milieu acide ou neutre,

      • par les sels fondus,

      • par des acides...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Coloration des aciers inoxydables
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS