L’urbanisation d’une zone agricole ou d’une zone à l’état naturel engendre l’imperméabilisation d’importantes surfaces qui, occupées par les voiries, aires de stationnement, toitures, etc., refusent toute absorption des eaux pluviales. Il en résulte une aggravation considérable des ruissellements.
A titre d’exemple, un centre commercial ou un hypermarché et les parkings d’accompagnement, couvrant 8 ha au total, peuvent engendrer, sous la pluie décennale de la région parisienne, un débit instantané de pointe de l’ordre de 2000 litres/s, alors que les mêmes 8 ha non imperméabi lisés n’engendreraient sous la même pluie qu’un débit de l’ordre de 20 à 25 litres/s. Le rapport est de 100 à 1 environ.
La collecte et l’évacuation des eaux pluviales ne peuvent plus être assurées par les réseaux en place, ceux-ci, limités aux besoins d’avant urbanisation, ne sont plus à l’échelle de la nouvelle situation.
On a alors pensé à stocker les eaux, reçues brutalement à l’occasion d’une pluie violente de courte durée, pour les relâcher lentement, sous faible débit. C’est le principe des bassins d’orage.
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