Les professionnels du bâtiment (architectes, maîtres d'ouvrage, miroitiers...) et les occupants des habitations sont fréquemment confrontés à des problèmes de défauts visibles des vitrages. L'origine et l'explication de ces irrégularités ne sont pas toujours évidentes. Ils peuvent résulter de simples phénomènes physiques, optiques ou chimiques, inhérents au verre lui-même ou à la transformation des produits verriers.
La qualité de l'aspect d'un vitrage est déterminée par l'analyse des défauts susceptibles d'engendrer une gêne, d'altérer la vision, d'entraîner des distorsions optiques.
Pendant longtemps, aucune norme française ou européenne ne permettait de statuer sur le niveau acceptable de ces défauts. Récemment, quelques normes européennes abordent ce problème, mais sans répondre entièrement à la demande des professionnels pour régler les différends qui peuvent surgir.
En 1997, la Fédération Française des Produits Verriers (FFPV) a rédigé un document intitulé Règles professionnelles pour le vitrage isolant, afin de définir quelques règles fondamentales pour les fabricants et les utilisateurs de ces vitrages. Elles permettent d'apprécier, pour un observateur placé à l'intérieur et dirigeant son regard vers l'extérieur, la qualité visuelle dans le clair de jour des vitrages isolants au moment de la réception de l'ouvrage. Ces critères ne s'appliquent cependant qu'aux vitrages isolants pris en feuillure sur leur périphérie.
L'objectif de cet article est d'apporter des éléments pour mieux discerner l'origine de ces défauts et ainsi en faciliter l'identification.