Le choix et l’installation d’un mobilier dessinent la frontière entre la personne et les groupes. Chacun est susceptible de contrôler avec un double-mètre les dimensions qui lui conviennent, mais pour arbitrer entre des voisins ou prévoir l’aménagement de locaux collectifs, la référence à des ordres de grandeurs, bien connus des spécialistes, fait gagner du temps.
Ils soulignent utilement les aspects psychologiques qu’ignorent des études utilitaristes, mais la psychologie est question d’éducation et les dimensions proposées ici pour la France peuvent être contestées ailleurs.
De plus, des règlements ont été élaborés en vue de problèmes particuliers pour la sécurité, et ils ne coïncident pas nécessairement avec les résultats des études d’ergonomie qui sont seules à l’origine des cotes fonctionnelles individuelles. C’est ainsi que les largeurs de passage à retenir pour l’aménagement d’un local, selon les fonctions à y exercer, ne correspondent pas aux unités de passage définies selon d’autres critères, beaucoup moins permanents que les dimensions du corps humain.