Nous admettons que la lumière est une onde électromagnétique, se propageant dans le vide à la vitesse c, voisine de 300 000 km/s. L’aspect ondulatoire ne se manifeste que dans les phénomènes d’interférences et de diffraction ; nous pouvons, en première approximation, négliger ces phénomènes et limiter notre étude à celle des trajectoires de l’énergie lumineuse : cette approximation est appelée optique géométrique et est historiquement la partie la plus ancienne de l’optique, illustrée par les travaux de Leuvenhoek, de Descartes, de Snell, pour ne citer qu’eux.