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Auteur(s)
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Jean CELLMER : Ingénieur des télécommunications Chef de département télécommunications, Réseau ferré de France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Après les systèmes analogiques de première génération dans les années 1980 [E 7 361] et le GSM dans les années 1990 [E 7 364], les radiocommunications cellulaires sont en 2000 à l’aube du déploiement de systèmes de troisième génération. L’UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) est la version européenne de l’IMT2000 (International Mobile Telecommunication), la norme mondiale pour ces systèmes de troisième génération. Le marché visé n’est plus seulement celui de la radiotéléphonie mais celui du multimédia mobile, avec notamment l’accès à haut débit à Internet sur un terminal portatif mobile ou la transmission en temps réel d’images haute résolution et de vidéos.
En Europe, l’introduction de ces nouveaux systèmes donne lieu à une redistribution des licences par les autorités nationales de régulation sous forme soit d’enchères, soit de sélection comparative. Dans certains pays, du fait du mécanisme d’enchères, le coût des licences est très supérieur à celui d’une licence GSM. En France, le mécanisme de sélection comparative retenu par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications) s’est accompagné de conditions économiques qui ont été jugées trop risquées par certains candidats. A mi 2001, deux licences seulement ont été allouées, alors que quatre étaient prévues.
L’interface air du système retenu pour l’UMTS fait appel à une technique d’étalement de spectre, le CDMA (Code Division Multiple Access) qui consiste à transmettre les informations émises par chaque usager en même temps, sur la même fréquence porteuse, en les multipliant par des séquences pseudo-aléatoires de codes orthogonales, de rythme plus élevé que les informations à transmettre. C’est la décorrélation entre ces séquences de codes qui permet de séparer les signaux des différents usagers à la réception. Ce système, particulièrement sensible aux interférences, nécessite un mécanisme de contrôle de puissance très performant mais permet l’utilisation des mêmes fréquences porteuses dans des cellules voisines, ce qui facilite la planification cellulaire et les transferts d’appels intercellulaires.
Enfin, ce système sera disponible à la fois en mode duplex par partage de fréquences (mode FDD : Frequency Duplex Division) et en mode duplex par partage d’intervalles de temps (mode TDD : Time Duplex Division), ce dernier mode, dont le développement est moins avancé, étant plutôt destiné à des réseaux microcellulaires.
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7. Planification du réseau radio
Contrairement aux réseaux analogiques ou GSM, la planification du réseau radio ne revient pas, dans un réseau UMTS, à définir un motif de réutilisation de fréquences et un espacement minimum entre les fréquences d’une même cellule. En fait, le problème des fréquences radio-électriques est beaucoup plus simple à résoudre, tandis qu’apparaît celui de la planification des séquences de codage, codes OVSF et codes de brouillage.
7.1 Dimensionnement
Du fait de leur mode de construction, les séquences de codage OVSF doivent être synchronisées. Il a été démontré 6.2 qu’en cas de désynchronisation, l’intercorrélation augmente au-delà des valeurs acceptables. Dans le sens descendant, il est aisé d’émettre à destination des mobiles d’une cellule des signaux synchronisés à partir du seul point d’émission qui est la station de base. Un mobile donné n’a plus qu’à compenser les trajets multiples à l’aide de son récepteur Rake. Par contre, dans le sens montant, il est impossible d’obtenir des émissions synchronisées de la part de tous les mobiles d’une cellule. Du fait de cette différence, la méthode d’allocation des codes dépend du sens de transmission :
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dans le sens descendant, le réseau utilise tous les codes de l’arbre des codes, sous réserve du respect des restrictions dues à la parenté entre les codes d’une même branche. Chaque cellule utilise un code de brouillage particulier, ce qui permet de différencier les cellules entre elles ;
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dans le sens montant, chaque mobile se voit allouer un code de brouillage différent. Par ailleurs, il peut utiliser tous les codes de l’arbre des codes.
La figure 16 montre des schémas d’allocation des codes pour des canaux descendants...
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