Les auteurs remercient le Professeur Jean-Paul SCHWING pour la part qu’il a prise à la rédaction de ce manuscrit et rendent hommage à la formation scientifique qu’il leur a donnée.
1. Méthodes classiques à point équivalent et méthodes cinétiques
2. Vitesse d’une réaction chimique en solution
3. Ordre et molécularité. Équation de vitesse
4. Réactions simples, composées, complexes
5. Effet de la température sur les constantes de vitesse. Énergie d’activation
6. Théorie du complexe activé
7. Effet de la force ionique et du solvant sur les constantes de vitesse
8. Catalyse homogène et catalyse hétérogène
Pour en savoir plus
Les méthodes classiques de titrage sont fondées sur la mise en évidence d’un point équivalent : elles font intervenir des grandeurs thermodynamiques (pK des acides et des bases, constantes de formation des complexes, potentiels normaux des systèmes électrochimiques, etc.) et concernent donc des solutions ayant atteint, avant chaque mesure, leur état d’équilibre thermodynamique.
L’emploi d’une méthode cinétique se justifie par exemple lorsque la réaction de titrage est lente, incomplète ou lorsqu’elle s’accompagne de transformations parallèles qui interdiraient l’application de l’équation stœchiométrique.
Les méthodes cinétiques, appliquées à la chimie analytique des solutions, ont été développées au cours des trois dernières décennies. Par ailleurs, l’industrie met au point des appareils de mesure très fiables permettant de suivre la vitesse des réactions chimiques. Certains de ces appareils sont peu coûteux et se trouvent dans presque tous les laboratoires de chimie analytique (colorimètres, pH-mètres, etc.) ; d’autres peuvent atteindre un haut degré d’automatisme grâce aux moyens informatiques. L’emploi de microcalculateurs et de microprocesseurs est tout à fait courant dans ce domaine.
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