1. Principe général des audits
1.1 Objectifs
1.2 Les méthodes
2. Différents niveaux d’analyse
2.1 Conseil d’orientation énergétique
2.2 Diagnostic thermique
2.3 Diagnostic énergétique
2.4 Audit énergétique instrumenté
2.5 Auscultations détaillées
3. Outils d’analyse énergétique
3.1 Outils du conseil d’orientation énergétique
3.2 Outils du diagnostic thermique
3.3 Outils du diagnostic énergétique
3.4 Outils de l’audit énergétique instrumenté et de l’auscultation
4. Instrumentation des analyses énergétiques
4.1 Appareils utilisés en diagnostic classique
4.2 Appareils utilisés en analyse détaillée (audit instrumenté et auscultation)
4.3 Méthodes de mesure
4.3.1 Bilan global d’une chaufferie
4.3.3 Coefficient de performance d’un groupe frigorifique
5. Exemple : auscultation d’un système de production d’eau chaude sanitaire
Pour en savoir plus
Confrontés aux deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, la plupart des pays développés ont engagé, dès la fin des années 1970, des actions nationales en faveur des économies d’énergie. Dans les secteurs de l’habitat et du tertiaire, qui représentent près de 40 % des consommations d’énergie, l’effort a été mené dans deux directions :
la construction neuve,
les bâtiments existants.
Contrairement au cas des bâtiments neufs, pour lesquels des réglementations de plus en plus exigeantes sur le plan énergétique ont été promulguées, très peu de contraintes d’ordre réglementaire sont appliquées aux bâtiments existants.
Le souci croissant des gestionnaires de patrimoine en matière de maîtrise de leurs dépenses de chauffage ou de climatisation a incité l’ingénierie de la thermique (bureaux d’études et ingénieurs-conseils) à mettre au point une panoplie complète de prestations aptes à répondre à ce type de préoccupations. Cet effort d’innovation a conduit à l’élaboration de nombreuses méthodes.
Ces méthodes doivent permettre de traiter, de façon proportionnée, les différents secteurs de l’habitat et du tertiaire concernés, depuis la maison individuelle jusqu’à l’hôpital en passant par le petit immeuble d’habitation et la piscine municipale ; pour convaincre les différents décideurs, maîtres d’ouvrage publics ou privés, petits et grands, elles doivent leur apporter, en matière de maîtrise des charges d’exploitation et d’améliorations du confort, des réponses précises et crédibles, plus ou moins étayées par des ratios, relevés, mesures, calculs, simulations, etc. selon leur niveau de complexité.
Précisons cependant que, quelle que soit la méthode, la qualité de la prestation dépend essentiellement des compétences du bureau d’études ou de l’ingénieur-conseil. Celles-ci relèvent, bien sûr, des techniques du bâtiment et de la thermique scientifique, mais aussi de l’expérience acquise empiriquement sur le terrain.
Le lecteur se reportera utilement aux chapitres Déperditions thermiques et besoins de chauffage d’un logement et Comportement thermique dynamique des bâtiments dans ce traité.
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