Une gamme opératoire de traitement de surface se décompose en deux phases principales.
Elle doit être adaptée à chaque cas et on ne peut pas se contenter d’une préparation sommaire. Il n’existe pas de bains à fonctions multiples fiables industriellement, ce qui signifie que, dans la majorité des cas, dégraissage et décapage doivent être effectués séparément. Seuls des procédés manuels et la technique de l’aspersion permettent, dans certains cas, d’effectuer ces deux actions simultanément. On doit éliminer complètement toutes les salissures (corps gras, poussières, limailles, etc.), puis tous les oxydes (calamine et rouille dans le cas de l’acier).
Se reporter à l’article Dégraissage dans ce traité.
Il consiste en une passivation ou une conversion chimique superficielle de la surface métallique (tableau 1 et micrographies : figures 1 à 6).
Des procédés, dits anhydres, utilisant des solvants existent sur le marché, nous les évoquerons au paragraphe 2.
Afin de faciliter le choix de l’exploitant nous présenterons le sujet par mode d’application :
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méthodes manuelles 1.1 ;
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procédés par immersion 1.2 ;
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procédés par aspersion 1.3 ;
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traitement en continu (coil-coating) 1.4.
Dans le deuxième et le troisième cas, le choix du mode d’application est dicté par trois paramètres principaux :
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les dimensions et la forme des pièces à traiter ;
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la cadence de production ;
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le procédé de mise en peinture choisi (trempé classique ou électrophorétique, pistolage, projection électrostatique).