La façon la plus aisée de refroidir et de maintenir aux basses températures un objet ou une expérience demeure l'utilisation de fluides cryogéniques, provenant de gaz liquéfiés par procédés industriels.
Malgré une mise en œuvre spécifique, ce procédé offre de nombreux avantages.
L'enthalpie de formation (chaleur latente) fournit généralement la réserve de frigories contenue dans le cryogène enfermé dans le cryostat.
La vapeur possède aussi une puissance frigorifique utilisable dans des gammes de températures comprises entre celle du bain et la température ambiante. On utilise très souvent la notion d'enthalpie sensible (chaleur sensible) entre la température d'ébullition sous pression atmosphérique et la température ambiante.
Les fluides cryogéniques les plus fréquemment utilisés comme l'azote liquide entre 100 et 65 K, l'hydrogène liquide entre 30 et 15 K et l'hélium 4 liquide entre 5 et 1 K, sont décrits, ainsi que le néon, le xénon et l'hélium 3 liquides, fluides présentant des propriétés intéressantes pour certaines applications spécifiques.