Stéphane VALETTE

Maître de conférences à l'Université de Limoges Centre européen de la céramique, SPCTS UMR CNRS 7315, Université de Limoges, France

  • Article de bases documentaires : COR401 (relu et validé)

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    Corrosion des céramiques

    La corrosion ne frappe pas seulement les métaux, les dégradations chimiques des céramiques portées à haute température peuvent se révéler importantes. La composition et la gamme des céramiques sont très diversifiées, par contre leurs mécanismes réactionnels de la corrosion restent limités.

  • Article de bases documentaires : N4806
    Techniques de caractérisation des céramiques

    Les techniques de caractérisation des matériaux ont fait l'objet de nombreux ouvrages complets, mais peu d'entre eux concernent les céramiques. Cet article s'adresse aux étudiants et aux ingénieurs afin de leur permettre de répondre aux deux questions suivantes. Pourquoi faut-il caractériser les matériaux céramiques ? Quelle méthode de caractérisation doit-on utiliser lorsque l'on cherche à connaître les propriétés d'une céramique placée en sollicitation d'usage ? Le principe de chacune des techniques de caractérisation est décrit succinctement ainsi que les conditions de réalisation des essais en fonction des propriétés de la céramique.

  • Dans le cas des solides réactifs, les couplages cinétique/mécanique, cinétique/composition ou cinétique/morphologie sont systématiquement responsables du comportement constaté. Cependant, l'étude des vitesses des réactions élémentaires avec la recherche de l'étape limitante ne suffit souvent pas à rendre compte des observations cinétiques expérimentales. C’est pourquoi la thermogravimétrie, méthode ancienne qui mesure les changements de masse d'un solide porté à une température élevée, fait toujours partie des dispositifs qui demeurent essentiels pour un suivi analytique expérimental des cinétiques. Le traitement analytique, quant à lui, fait l’objet de nombreuses études. Les modélisations proposées sont désormais bien reconnues pour ce qui est de la relation entre la morphologie du solide initial (plaques, poudres, fils...) et l'allure des thermogrammes.

  • La plupart du temps, l’étude des réactions se limite exclusivement aux réactions « en phase homogène », c’est-à-dire à celles qui se produisent entre gaz ou dans les liquides (réactions acide/base, oxydoréduction...). Or, dans de très nombreux cas, les réactions impliquent un solide et un fluide (gaz ou liquide), constituant ainsi des systèmes « hétérogènes ». Cet article se propose de présenter l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour expliquer les réactions physico-chimiques impliquant un solide chauffé, et cela de façon aisément accessible à un non-spécialiste. Sont ainsi introduits la théorie de réactivité du solide, et les aspects thermodynamiques qui lui sont associés. Cette approche permet d’aborder la formation de couches minces et la notion de vitesse de réactions intervenant dans les solides.