Dans le cas des solides réactifs, les couplages cinétique/mécanique, cinétique/composition ou cinétique/morphologie sont systématiquement responsables du comportement constaté. Cependant, l'étude des vitesses des réactions élémentaires avec la recherche de l'étape limitante ne suffit souvent pas à rendre compte des observations cinétiques expérimentales. C’est pourquoi la thermogravimétrie, méthode ancienne qui mesure les changements de masse d'un solide porté à une température élevée, fait toujours partie des dispositifs qui demeurent essentiels pour un suivi analytique expérimental des cinétiques. Le traitement analytique, quant à lui, fait l’objet de nombreuses études. Les modélisations proposées sont désormais bien reconnues pour ce qui est de la relation entre la morphologie du solide initial (plaques, poudres, fils...) et l'allure des thermogrammes.