Dès 1991, le Japon a engagé de très gros programmes de recherche orientés vers la miniaturisation des composants industriels, capteurs, actionneurs, vannes, etc., bientôt suivi par les États-Unis et les pays européens. Ces projets ont vu l’émergence de techniques de fabrication nouvelles, ou adaptées de technologies déjà connues, notamment dans le domaine de la microélectronique, et que l’on regroupe souvent sous les noms de microtechniques, microtechnologies et même nanotechnologies.
Les sources d’énergie électrique ont subi la même évolution et des microgénérateurs − micropiles s’ils ne sont pas rechargeables, microbatteries s’ils peuvent être rechargés − dont l’épaisseur totale n’excède pas quelques micromètres, commencent à apparaître.
Bien qu’ils ne soient encore qu’au stade expérimental, ces microgénérateurs ouvrent le champ à de très nombreuses applications, notamment celles des cartes à puce, des micromachines, des étiquettes électroniques... Il ne faut pas les confondre avec les minipiles − « piles papier » ou à électrolyte polymère − qui délivrent des courants beaucoup plus élevés, mais dont l’épaisseur se chiffre en dixièmes de millimètres. Ces piles et accumulateurs sont plutôt destinées à alimenter ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom d’objets nomades, tels que les téléphones portables, etc., et leur développement industriel est beaucoup plus avancé.