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1 - PRINCIPAUX DÉCHETS CONCERNÉS

  • 1.1 - Déchets agricoles et agroalimentaires
  • 1.2 - Déchets ménagers et assimilés

2 - MÉTABOLISMES ÉNERGÉTIQUES ET INCIDENCES

  • 2.1 - Aspects théoriques
  • 2.2 - Respiration aérobie
  • 2.3 - Respiration anaérobie et fermentations
  • 2.4 - Incidences pratiques

3 - COMPOSTAGE

4 - MÉTHANISATION

5 - AUTRES TRAITEMENTS

  • 5.1 - Fermentations alcooliques
  • 5.2 - Traitement de déchets industriels non agroalimentaires

| Réf : J3966 v1

Autres traitements
Traitement biologique des déchets

Auteur(s) : Rémy BAYARD, Rémy GOURDON

Date de publication : 10 déc. 2007

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Auteur(s)

  • Rémy BAYARD : Maître de conférences à l’ Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon - Chercheur au laboratoire de génie civil et d’ingénierie environnementale (LGCIE)

  • Rémy GOURDON : Professeur à l’INSA de Lyon - Chercheur au LGCIE

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INTRODUCTION

Le principe général du traitement biologique est d’exploiter certaines activités microbiennes en les stimulant de manière contrôlée afin soit de réduire les nuisances potentielles des déchets (odeurs, risques sanitaires, caractère polluant au sens large du terme), soit de les valoriser sous forme énergétique ou sous forme matière. De ce fait, les procédés biologiques sont en pratique généralement utilisés pour le traitement de déchets essentiellement organiques présentant un caractère biodégradable Traitement biologique des déchets[1], à savoir notamment les déchets associés à l’exploitation ou à la consommation de la biomasse (sous-produits d’élevage, de cultures, d’industries agroalimentaires ; fraction organique des ordures ménagères). Cependant, la versatilité et la diversité des micro-organismes est telle que ce domaine d’application principal n’est pas exclusif d’autres applications à des déchets industriels organiques, voire minéraux (boues d’hydrocarbures, résidus miniers, etc.), bien que le recours à des techniques physico-chimiques ou thermiques soit alors complémentaire ou concurrent d’un traitement biologique éventuel.

Cet article aborde uniquement le traitement des déchets solides ou boueux, que nous définirons ici comme possédant un taux de matières sèches respectivement supérieur à 15 % de la masse brute pour les déchets dits « solides », et compris entre environ 3 et 15 % en masse pour les déchets dits « boueux ». Le cas des effluents liquides (eaux usées, effluents de procédés) (voir [J3940], [J 3942], [C5220], ) ou gazeux (voir [J3921], [J 3922], [J 3924], [3928], [J 3935], ), dont les traitements sont présentés par ailleurs n’est donc pas discuté ici.

Le document propose, dans un premier temps, un rapide tour d’horizon des principaux types de déchets ou sous-produits susceptibles d’être traités par voie biologique, puis présente les différentes activités microbiennes (métabolismes) qu’il est envisageable de stimuler pour traiter ces déchets, c’est-à-dire pour réduire leur caractère polluant ou les valoriser. La présentation des différents types de métabolismes microbiens permet de mieux comprendre les incidences pratiques de ces aspects fondamentaux et, notamment, les intérêts et inconvénients respectifs des traitements biologiques aérobies et anaérobies, ainsi que les paramètres généraux de fonctionnement. Ainsi, le compostage (traitement aérobie) est un traitement relativement rapide visant à une stabilisation du déchet et à sa valorisation matière, alors que les traitements anaérobies (méthanisation ou fermentations alcooliques), souvent plus longs, permettent une valorisation énergétique.

Les procédés de traitement biologique des déchets organiques sont des techniques robustes bien éprouvées en pratique dans leurs domaines d’application privilégiés. Ils n’exigent pas de technologies sophistiquées et sont donc relativement peu onéreux à mettre en œuvre. Cependant, un certain savoir-faire est nécessaire pour une mise en œuvre efficace et pérenne, notamment concernant la bonne adéquation entre les matériels techniques utilisés, les conditions opératoires, le ou les déchets traités, le contexte socio-économique et technique, et les objectifs fixés au traitement.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j3966


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5. Autres traitements

Si le compostage et la méthanisation sont les traitements biologiques les plus utilisés pour les déchets de biomasse, d’autres traitements biologiques sont envisageables, ou peuvent s’appliquer à d’autres types de déchets.

5.1 Fermentations alcooliques

Nota

le lecteur est invité à consulter Fermentations. Propriétés des micro-organismes[J 6 002], et Principales applications industrielles [J 6 003], .

Les fermentations alcooliques sont des processus de conversion biologique anaérobie des sucres réalisés essentiellement par des levures. Le type de fermentation le plus largement utilisé est la fermentation éthanolique dans laquelle le produit final est l’éthanol C2H5OH. Ce processus est largement employé dans l’industrie agroalimentaire des boissons fermentées (vins, bières, etc.), mais d’autres utilisations industrielles de l’éthanol sont possibles, notamment comme carburant ou produit de base pour l’industrie chimique.

HAUT DE PAGE

5.1.1 Processus biologique

La production d’éthanol est possible par fermentation directe à partir de biomasses contenant une forte proportion de sucres libres, c’est-à-dire de sucres simples non polymérisés. Le processus peut alors se représenter par la réaction suivante (à partir du glucose) réalisée par des levures en condition d’anaérobiose : C6H12O6 → 2 C2H5OH + 2 CO2

La stœchiométrie de cette réaction montre qu’il est possible de récupérer au maximum 0,51 g d’éthanol par gramme de glucose consommé. Dans la pratique, on en récupère en fait 0,3 à 0,45 g, car une partie du glucose est utilisée par les levures pour la synthèse de leur matériel cellulaire.

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