Présentation
Auteur(s)
-
Michel CHATAIN : Ingénieur IDN (Institut industriel du Nord) - Docteur ès sciences physiques - Ancien professeur à l’École nationale supérieure d’arts et métiers de Paris (ENSAM)
-
Alexandre DOBRACZYNSKI : Ingénieur mécanicien de l’université catholique de Louvain - Docteur de l’université de Paris - Ancien ingénieur d’assistance technique au Centre d’étude des matières plastiques (CEMP) - Ingénieur-conseil
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
L’injection des matières thermoplastiques utilise une presse à injection (décrite dans l’article [A 3 690]) sur laquelle est monté un moule d’injection qui fait l’objet du présent article.
La presse permet, dans un cylindre d’injection où la matière est chauffée par conduction et par cisaillement (vis-piston), de plastifier le polymère qui se présente dans la trémie d’alimentation sous forme de granulés.
La presse permet en outre de fermer le moule avant l’injection, de le maintenir fermé pendant son remplissage en assurant le maintien de la pression qui atteint couramment 150 MPa.
Pendant le cycle, le plastique fondu se refroidit en passant de la température d’injection (le plus souvent voisine de 200 oC ou supérieure) à une température proche de celle du moule, à laquelle l’objet devient solide.
Nous essaierons de montrer pourquoi les plastiques (en particulier les polymères cristallins), qui possèdent des coefficients de dilatation thermique volumique relativement élevés par rapport aux autres matériaux, ne présentent pas au démoulage le retrait que l’on pourrait craindre.
Par ailleurs, l’écoulement dans le moule, qui dépend de la géométrie des seuils d’alimentation et de la morphologie de l’empreinte, va avoir des conséquences directes sur la macrostructure du polymère : son orientation moléculaire, son anisotropie, sa cristallinité.
Les auteurs remercient particulièrement Henryk ZAWISTOWSKI pour l’apport considérable au présent article de son ouvrage cité en référence [12], et son autorisation de reproduction de nombreuses illustrations.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(395 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
3. Empreinte : problèmes techniques
3.1 Structure de l’empreinte
L’empreinte peut être exécutée, en fonction de sa forme, directement dans le bloc du moule (figure 24) (dans la partie fixe et dans la partie mobile) ou dans des éléments rapportés (figure 25). Chacune des deux moitiés peut être constituée d’un seul bloc de métal (cas rare) ou composée de pièces rapportées et immobilisées. L’empreinte peut être réalisée à partir d’éléments mobiles dont une partie constitue la surface moulante. La présence de ces éléments est imposée par la forme de l’objet moulé et le mécanisme de démoulage.
Les méthodes d’immobilisation des éléments rapportés sont nombreuses ; la figure 26 en présente deux dont le rôle principal est d’assurer la rigidité de l’ensemble.
L’utilisation d’éléments rapportés s’impose souvent quand la forme de la cavité de l’empreinte est complexe et son usinage impossible ou difficile. (L’électro-érosion, cf. § 3.2.2.2, impose des contraintes techniques et c’est une solution coûteuse).
Les conditions de travail de l’empreinte exigent l’utilisation d’aciers spéciaux, traités thermiquement et polis ; dans ce cas, le morcellement de l’ensemble facilite son exécution.
La figure 27 présente un poinçon composé de pièces rapportées et immobilisées.
HAUT DE PAGE3.1.2 Éléments mobiles de l’empreinte
Une pièce injectée subit pendant sa solidification des modifications dimensionnelles qui provoquent le serrage sur le ou les noyaux. Ce phénomène provient non...
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(395 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Empreinte : problèmes techniques
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(395 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive