Présentation

Article

1 - ÉCOULEMENT DANS UN MOULE : CARACTÉRISTIQUES

2 - CONCEPTION GÉNÉRALE DES MOULES : CLASSIFICATION

3 - EMPREINTE : PROBLÈMES TECHNIQUES

4 - MODES D’ALIMENTATION DE L’EMPREINTE

5 - PROBLÈMES THERMIQUES

6 - SYSTÈMES DE DÉMOULAGE

7 - MOULES SPÉCIAUX

8 - ANALYSE TECHNICO-ÉCONOMIQUE

9 - PÉRIPHÉRIQUES

| Réf : A3680 v1

Empreinte : problèmes techniques
Injection des thermoplastiques : les moules

Auteur(s) : Michel CHATAIN, Alexandre DOBRACZYNSKI

Date de publication : 10 nov. 1995

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Michel CHATAIN : Ingénieur IDN (Institut industriel du Nord) - Docteur ès sciences physiques - Ancien professeur à l’École nationale supérieure d’arts et métiers de Paris (ENSAM)

  • Alexandre DOBRACZYNSKI : Ingénieur mécanicien de l’université catholique de Louvain - Docteur de l’université de Paris - Ancien ingénieur d’assistance technique au Centre d’étude des matières plastiques (CEMP) - Ingénieur-conseil

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

L’injection des matières thermoplastiques utilise une presse à injection (décrite dans l’article [A 3 690]) sur laquelle est monté un moule d’injection qui fait l’objet du présent article.

La presse permet, dans un cylindre d’injection où la matière est chauffée par conduction et par cisaillement (vis-piston), de plastifier le polymère qui se présente dans la trémie d’alimentation sous forme de granulés.

La presse permet en outre de fermer le moule avant l’injection, de le maintenir fermé pendant son remplissage en assurant le maintien de la pression qui atteint couramment 150 MPa.

Pendant le cycle, le plastique fondu se refroidit en passant de la température d’injection (le plus souvent voisine de 200 oC ou supérieure) à une température proche de celle du moule, à laquelle l’objet devient solide.

Nous essaierons de montrer pourquoi les plastiques (en particulier les polymères cristallins), qui possèdent des coefficients de dilatation thermique volumique relativement élevés par rapport aux autres matériaux, ne présentent pas au démoulage le retrait que l’on pourrait craindre.

Par ailleurs, l’écoulement dans le moule, qui dépend de la géométrie des seuils d’alimentation et de la morphologie de l’empreinte, va avoir des conséquences directes sur la macrostructure du polymère : son orientation moléculaire, son anisotropie, sa cristallinité.

Nota :

Les auteurs remercient particulièrement Henryk ZAWISTOWSKI pour l’apport considérable au présent article de son ouvrage cité en référence [12], et son autorisation de reproduction de nombreuses illustrations.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a3680


Cet article fait partie de l’offre

Plastiques et composites

(395 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

3. Empreinte : problèmes techniques

3.1 Structure de l’empreinte

HAUT DE PAGE

3.1.1 Différents types

L’empreinte peut être exécutée, en fonction de sa forme, directement dans le bloc du moule (figure 24) (dans la partie fixe et dans la partie mobile) ou dans des éléments rapportés (figure 25). Chacune des deux moitiés peut être constituée d’un seul bloc de métal (cas rare) ou composée de pièces rapportées et immobilisées. L’empreinte peut être réalisée à partir d’éléments mobiles dont une partie constitue la surface moulante. La présence de ces éléments est imposée par la forme de l’objet moulé et le mécanisme de démoulage.

Les méthodes d’immobilisation des éléments rapportés sont nombreuses ; la figure 26 en présente deux dont le rôle principal est d’assurer la rigidité de l’ensemble.

L’utilisation d’éléments rapportés s’impose souvent quand la forme de la cavité de l’empreinte est complexe et son usinage impossible ou difficile. (L’électro-érosion, cf. § 3.2.2.2, impose des contraintes techniques et c’est une solution coûteuse).

Les conditions de travail de l’empreinte exigent l’utilisation d’aciers spéciaux, traités thermiquement et polis ; dans ce cas, le morcellement de l’ensemble facilite son exécution.

La figure 27 présente un poinçon composé de pièces rapportées et immobilisées.

HAUT DE PAGE

3.1.2 Éléments mobiles de l’empreinte

Une pièce injectée subit pendant sa solidification des modifications dimensionnelles qui provoquent le serrage sur le ou les noyaux. Ce phénomène provient non...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Plastiques et composites

(395 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Empreinte : problèmes techniques
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Plastiques et composites

(395 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS