Archive | Réf : TE5875 v1

Signal
Set Top Box

Auteur(s) : Véronique KERGUELEN

Date de publication : 10 févr. 2002 | Read in English

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  • Véronique KERGUELEN : Ingénieur en systèmes de télévision numérique chez Philips Digital Networks/STB

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INTRODUCTION

Les tentatives de télévision haute définition en analogique (MUSE, HD-MAC) ont montré qu’en définitive, le public était beaucoup plus sensible à la quantité de programmes disponible et à la qualité de leur contenu, qu’à la qualité de l’image elle-même. Le réseau analogique terrestre étant saturé, le numérique peut alors entrer en jeu. Les premières diffusions de télévision numérique à destination du grand public ont eu lieu en 1994 aux États-Unis avec le projet DirecTV (satellite). Le succès a été immédiat avec un million d'abonnés un an après le lancement. En Europe, l'aventure du numérique commence fin 1991 avec le projet DVB (Digital Video Broadcasting) sur les bases de la compression MPEG-2. Canal+ lance les premières émissions régulières sur le satellite ASTRA 1E en avril 1996.

Par ailleurs, le développement du téléphone mobile a fait ressurgir le problème de la télévision analogique hertzienne qui occupe une bande passante considérable, sans que les canaux existants soient tous réellement utilisés pour autant. En effet, les échos de la diffusion analogique empêchent l'utilisation des canaux adjacents et des canaux N + 3 et N – 3. La diffusion en numérique serait la solution qui permettrait de récupérer toute cette bande passante gâchée. Le lancement de la télévision numérique terrestre en France est prévu au cours de l’année 2003 ; à terme, la télévision analogique est appelée à disparaître.

Le décodeur numérique (ou Set Top Box : STB) est un passage obligé avant l'arrivée de téléviseurs numériques (c’est-à-dire avec décodeur intégré). Il est composé d'une base hardware pilotée par des logiciels embarqués temps réel. Il a profité des avancées en intégration de composants et miniaturisation du matériel. Le boîtier a conservé sa taille originelle mais le volume de son contenu a été divisé quasiment par quatre. Seule l'alimentation de l'ensemble a conservé sensiblement la même taille.

Pour des problèmes évidents de confidentialité, nous ne pouvons pas entrer dans les détails du décodeur mais nous montrons ici le fonctionnement global du décodeur récepteur intégré (IRD : Integrated Receiver Decoder).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-te5875


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1. Signal

1.1 Codage de source

HAUT DE PAGE

1.1.1 Elementary Stream (ES)

On appelle ES (Elementary Stream) le train binaire élémentaire que l’on souhaite transmettre sur un canal de télévision numérique. Il s’agit donc soit d’un signal vidéo, soit d’un signal audio. Ces signaux vidéo et audio numériques sont des flux compressés en MPEG-2 ou MPEG-1 pour la vidéo et en MPEG-1 layer I ou layer II pour l’audio.

Nota :

le lecteur est invité à se reporter à l’article sur la compression MPEG Compressions MPEG-1 à MPEG-4pour la structure de ces flux binaires.

Pourquoi avoir choisi de transmettre des flux numériques compressés ? Un rappel sur la numérisation est nécessaire. Une image numérique est décomposée en trois matrices de pixels sur une base YUV (une luminance et deux chrominances) équivalente à la base RGB (red, green, blue ou rouge, vert, bleu, les trois couleurs primaires de la télévision analogique). On transmet donc pour chaque image une matrice Y de luminance de résolution 720 × 576 et deux matrices de chrominance (U,V) de résolution 360 × 288 pour le format 4.2.0 (l'œil étant moins sensible aux variations des couleurs qu'aux variations de la lumière, on sous-échantillonne la chrominance par rapport à la luminance sans altérer la qualité visuelle de l'image), soit un ensemble de :

échantillons

Chaque échantillon est codé sur 8 bit. On doit donc transmettre 4 976 640 bit pour chaque image. Sachant que l’on transmet 25 images par seconde, le débit nominal du 4.2.0 non compressé est d’environ 124 Mbit/s !

Nous verrons 1.2.2 que ce débit n’est pas...

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