La topographie étant l’art de la mesure, elle nécessite en toute logique l’utilisation d’un grand nombre d’appareils de mesure et la connaissance des techniques associées, mais également la bonne estimation de la grandeur physique qui s’y rapporte.
Cet article débute par des notions relatives à la mesure, ces notions sont incontournables et la pratique de la topographie impose leur maîtrise. Une définition claire et précise est apportée aux chiffres significatifs, à la précision, à l’inexactitude, avec notamment l’introduction des différentes erreurs de mesure pouvant être commises.
Depuis le goniographe du XVIIe siècle, constitué seulement d’une lunette et d’une planche en bois, qui était alors l’unique instrument à la disponibilité de l’arpenteur, les techniques ont évolué et avec eux les outils de mesure dédiés à la topographie. L’objectif est d’en faire ici un tour d’horizon le plus complet possible, du tachéomètre à l’embase, en passant par le niveau, la boussole et même le récepteur GPS. Pour chacun d’entre eux, sont rapportés leurs principes et fonctionnements, sur la base de descriptions succinctes et d’illustrations.
S’ensuit la présentation des opérations élémentaires réalisées en topographie. Ces opérations sont divisées en trois types : la mesure des angles horizontaux et verticaux, la mesure des distances et le nivellement de précision. Chaque technique est détaillée avec sa méthode, le type de mesure utilisé, les indications terrain et la détermination arithmétique de la grandeur. Les erreurs potentielles instrumentales ou opératoires en découlant y tiennent une grande place avec les éventuelles corrections pouvant être mises en œuvre.