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1 - CLASSEMENT DES ESSAIS

  • 1.1 - Classement par nature juridique
  • 1.2 - Classement selon les conséquences prévisibles
  • 1.3 - Classement d’après la place dans la procédure de fabrication
  • 1.4 - Classement selon le lieu d’exécution
  • 1.5 - Classement selon la nature physique

2 - TEXTES RÉGISSANT LES ESSAIS

3 - PRINCIPALES MÉTHODES D’ESSAIS

4 - LABORATOIRES D’ESSAIS. ATTRIBUTION DE LA MARQUE NF

  • 4.1 - Laboratoires pour essais à grande puissance ou à très haute tension
  • 4.2 - Autres laboratoires d’essais électriques
  • 4.3 - LCIE
  • 4.4 - Attribution de la marque NF

5 - TABLEAU SYNOPTIQUE

6 - ANNEXE : CAHIER DES CHARGES

Article de référence | Réf : D2020 v2

Annexe : cahier des charges
Essais en électricité

Auteur(s) : Pierre PICARD

Date de publication : 10 juin 1994

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  • Pierre PICARD : Conseiller Scientifique à la Société FORCLUM

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INTRODUCTION

Un essai est une opération consistant à soumettre un produit à une contrainte ou à un stimulus pour vérifier ses réactions.

  • Par produit, il faut entendre soit un composant, soit une installation :

    • un composant est, par exemple, une génératrice électrique ou un disjoncteur à haute tension (HT) ou un jouet électrique ;

    • une installation est, par exemple, une centrale électrogène ou un immeuble intelligent ou un complexe chimique ou une prise de courant installée.

  • Une contrainte est, par exemple, l’application d’un courant électrique, la réaction observée étant l’échauffement résultant.

  • Un stimulus est, par exemple, le forçage d’un capteur, la réaction observée étant la réponse de l’automatisme à ce forçage.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-d2020


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6. Annexe : cahier des charges

Comme il a été dit au paragraphe 1.1.2 si des normes existent pour un produit, elles s’appliquent de plein droit. Toutefois, cela ne fait pas obstacle au fait qu’un acheteur précise dans son cahier des charges des exigences supplémentaires. Nous allons illustrer ce propos par deux exemples.

  • Premier exemple

    Les normes NF C 52‐100 et NF C 52‐112 stipulent, pour les transformateurs de distribution, les pertes maximales admissibles dites pertes nominales, en les assortissant de tolérances. Cette formulation consistant à imposer à une grandeur physique un maximum assorti d’une tolérance n’est peut‐être pas très heureuse. Elle a son origine dans les écarts de fabrication inévitables, mais puisque l’acheteur ne peut, en application de la norme, refuser un appareil tant que ses pertes ne sont pas supérieures au maximum assorti de la tolérance maximale, il serait préférable de mentionner uniquement cette valeur, en imposant, par contre, la précision minimale tolérable du système de mesure.

    Aussi, lorsque EDF commande un lot de transformateurs, elle précise que, si certains appareils peuvent avoir des pertes situées entre la valeur nominale et cette valeur augmentée de la tolérance maximale, par contre la valeur moyenne des pertes du lot ne peut dépasser la valeur nominale. Il est probable que chez certains fabricants, les transformateurs les moins bons sont réservés à la clientèle privée jusqu’à ce que la moyenne des appareils restants soit acceptable par EDF.

    S’il n’est pas très réaliste, lorsqu’on commande un seul transformateur, de demander que son niveau de pertes ne dépasse pas la valeur nominale, par contre, lorsque l’on commande un lot, rien n’empêche d’avoir des exigences d’EDF en la matière, à condition, bien sûr, que cela soit stipulé avant la commande.

  • Deuxième exemple

    La norme NF C 17‐200 indique les chutes de tension maximales admissibles pour les réseaux d’éclairage public, mais ne prévoit pas d’essais de réception correspondants. Certains...

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