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Article

1 - WEB D'ORIGINE

2 - BESOIN D'UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE ET PROBLÈMES INHÉRENTS AU HTML 4.0

3 - ÉMERGENCE DES FEUILLES DE STYLE CSS ET DU XHTML

4 - ÉVOLUTION ET APPLICATIONS DES FEUILLES DE STYLE

5 - CONCLUSION

| Réf : H7162 v1

Web d'origine
Feuilles de style CSS - Évolution des technologies du web

Auteur(s) : Nadine SAINT-AMAND

Date de publication : 10 nov. 2008

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RÉSUMÉ

Dans un document, forme et contenu ne sont pas de même nature et doivent être gérés séparément. : tels sont les rôles du XHTML, dédié à l'expression de la structure et de son contenu, et des CSS pour la présentation. Cette séparation est poussée en avant aussi bien par les protagonistes des libres formats que par les publicitaires. L'une des conséquences indirectes de cette séparation, et non la moindre, est de faciliter l'expression et l'identification de la structure des documents, et, par suite, d'avoir une meilleure indexation de leur contenu. Ceci va dans le sens d'une caractérisation sémantique des documents attendue dans le web2.0.

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ABSTRACT

CSS style sheets

Within a document, style and content are not of the same nature and therefore have to be managed separately; the XHTML is thus dedicated to the expression of the structure and its content CSS to the presentation. This separation is heightened by open format users and publicists. One indirect and yet major consequence of such a separation is to facilitate the expression and identification of the structure of the documents and have a better indexing of their content. This is in line with the semantic characterization of documents expected in the web2.0.

Auteur(s)

  • Nadine SAINT-AMAND : Professeur à « Les formations Accent Net » - Ingénieure en informatique

INTRODUCTION

La syntaxe du langage de description du web a évolué depuis celle du HTML initial jusqu'à celle du XHTML basée sur XML. Toutefois, au-delà de la seule syntaxe, de mauvaises habitudes prises avec HTML se perpétuent en XHTML malgré les « recommandations » émises par le W3C (World Wide Web Consortium) pour guider son emploi. Beaucoup de documents sont décrits en XHTML de façon inefficace et peu adaptée aux besoins de maintenabilité et surtout d'adaptabilité qui seraient attendues pour favoriser la portabilité.

De façon générale, la structure interne du HTML est souvent encore utilisée directement pour déterminer l'apparence des éléments. Le rendu des documents est, certes, un critère prépondérant qui doit être considéré dans leur composition, car la forme sert avant tout à rendre perceptible la structure par le lecteur : une forme bien conçue augmente l'efficacité de la lecture. Mais forme et contenu ne sont pas de même nature et doivent être gérés séparément. Lorsque apparence et structure sont mal dissociées à la conception, l'ensemble du document souffre de leur interdépendance et devient difficilement maintenable.

L'efficacité à « faire paraître » l'information, à la mettre joliment en forme, fut le moteur d'une compétition qui a conduit les programmeurs web à souvent élaborer des pages compliquées au moyen d'ingénieux bricolages. Il est plus efficace de séparer clairement d'un document ce qui concerne son contenu et ce qui concerne sa forme. Tel est le rôle de la séparation entre le XHTML qui devrait être dédié à l'expression de la structure et de son contenu, et les CSS (Cascading Style Sheets) qui ont pour rôle de spécifier la présentation.

L'opposition être/paraître s'inscrit historiquement dans l'évolution des documents (X)HTML lors de l'apparition progressive des feuilles de style. Celles-ci s'opposèrent à des habitudes bien ancrées, et, dans cette conjoncture, leur introduction dans les plateformes existantes ne pouvait s'effectuer qu'en douceur afin de ne pas être systématiquement rejetées du marché. Leur support étant variable d'un navigateur à l'autre, divers compromis furent concédés lors des premières itérations de l'intégration des feuilles de style CSS dans les sites existants, une partie de la mise en page étant exprimée en CSS et une autre par des artifices en HTML. Du point de vue des décideurs, le critère de réussite de cette intégration est encore et toujours l'apparence visuelle.

Les feuilles de style CSS permettent de découpler la structure d'un contenu XHTML de son apparence puisque des règles simples de présentation sont énoncées pour chaque élément ou groupe d'éléments du contenu. Elles s'appliquent aussi bien à des documents HTML que XHTML ou même XML. Elles permettent, entre autres, de spécifier pour chaque objet, sa taille, sa couleur, sa police, son espacement et sa position précise dans la page.

Cette séparation entre présentation et contenu est utile et favorise l'accessibilité et l'optimisation de l'indexation. Elle est donc maintenant poussée en avant aussi bien par les protagonistes des libres formats que par les publicitaires. L'une des conséquences indirectes de cette séparation, et non la moindre, est de faciliter l'expression et l'identification de la structure des documents, et, par suite, d'avoir une meilleure indexation de leur contenu. Ceci va dans le sens d'une caractérisation sémantique des documents attendue dans le web2.0.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h7162


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1. Web d'origine

Né au CERN de Genève, le web avait été conçu pour faciliter l'échange de documents scientifiques entre chercheurs. Pendant les toutes premières années du web, celui-ci était surtout destiné à faciliter l'accès à des documents très simples et de mise en page très rudimentaire, grâce à une navigation basée sur la présence d'hyperliens référençant d'autres documents.

La pauvreté de la mise en page ne justifiait pas de langage séparé pour la décrire. Par suite, le même langage, HTML, fut utilisé pour spécifier conjointement trois aspects : la description de la structure, celle de la mise en page et celle des actions (incluant la navigation). Cette absence historique de séparation entre les trois aspects est la cause de nombreux problèmes actuels.

Le langage HTML (HyperText Markup Language ) avait été conçu pour n'être ni sophistiqué ni complexe à mettre en œuvre ; sa simplicité a ainsi rendu son usage si facile et compréhensible qu'il s'ensuivit un enthousiasme dans son utilisation. Dépassant le cadre initial, le web s'ouvrit très vite au public. Tout contenu était partagé, accessible au public, sous forme de pages web HTML. Tous communiquaient via le web. C'est par la ruée vers le web que l'Internet s'est le plus développé en attirant une majorité d'utilisateurs parmi des non-initiés, ceux-ci allant même parfois jusqu'à ne plus distinguer l'un de l'autre, l'Internet et le web*. Cette plateforme technologique en émergence, et dont la croissance dissimule presque les autres voies du net, est devenue progressivement le cheval de bataille des organismes de standardisation pour les formats de documents.

* L'Internet comprend les autres protocoles tels que ftp, les messageries instantanées, les courriels avec les protocoles pop et imap, l'irc, les groupes de discussion newsgroup. Les pages web sont généralement échangées par le protocole http.

Bien que le web d'origine n'était pas destiné à devenir la plateforme multimédia en laquelle il s'est métamorphosé, il devint le berceau de nombreuses expérimentations. Ainsi, ses inventeurs ne l'avaient pas conçu pour le transformer en interface de bases de données et pourtant, aujourd'hui, il accède au rang de plateforme applicative pour logiciels interactifs de toutes sortes. La simplicité et la généralité du protocole de transport http, qui sert de support...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GUILLOIS (J.-P.) -   Compression de données. Compression des images.  -  [E 5 340] Base « Traitement du signal et ses applications » (1998).

  • (2) - CHAHUNEAU (F.) -   XML.  -  [H 7 148] Base « Documents numériques. Gestion de contenu » (2001).

  • (3) - SAINT-AMAND (N.) -   XSLT. Principe et applications.  -  [H 7 160] Base « Documents numériques. Gestion de contenu » (2006).

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