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GÉNIE ÉNERGÉTIQUE : DÉFINITION ET PROPRIÉTÉS

Ensemble des aspects techniques et industriels liés à la production, le transport et l’utilisation de l’énergie. Ces dernières décennies, et de plus en plus, cette discipline est associée à la protection de l’environnement. La maîtrise des processus thermiques permet ainsi de contrôler la consommation d’énergie, et les émissions de dioxyde de carbone. Le génie énergétique opère dans tous les secteurs industriels, et englobe également le secteur de l’énergétique du bâtiment.
Rationaliser la consommation de l’énergie est une priorité sociétale depuis les années 1980. Les contraintes réglementaires se sont multipliées, conduisant à la recherche de systèmes énergétiques optimisés notamment en termes de coût, de rendement et d’empreintes environnementales [10109] . Le domaine du génie énergétique est ainsi devenu une part importante du champ scientifique de l’ingénieur.
Dans ce contexte, les sources d’énergie renouvelable (éolienne, solaire, géothermique, hydroélectrique, biomasse) offrent de grands atouts en matière de propreté, de sûreté et de sécurité climatique. De plus, ces solutions sont devenues en quelques décennies économiquement envisageables. Le potentiel d’innovation de ces technologies permet d’envisager un avenir sans énergie fossile. La disparition de ces ressources est programmée désormais à l’horizon de quelques générations, la nécessité de produire 100 % renouvelable est donc urgente. Pour autant, le chemin est encore long à parcourir, car le pétrole, le gaz et le nucléaire sont loin de pouvoir être remplacés, en cause les prix de revient, des investissements insuffisants pour construire des modèles économiques satisfaisants, et des rendements ne rivalisant pas encore avec ceux offerts par l’exploitation des énergies fossiles. Le frein le plus important au développement des sources d’énergie renouvelable est peut-être son lien étroit au contexte global technique et économique national et international.
Le traitement de la thermique du bâtiment a lui aussi considérablement évolué avec le renchérissement du coût de l’énergie et la complexité technique croissante. En France, le poids du secteur du bâtiment dans la facture énergétique est élevé avec 45 %, en moyenne, de la consommation totale [BE9010]. La construction d’un bâtiment, à haute qualité environnementale, économe et confortable est dorénavant possible et répond de plus à la réglementation. Les ingénieurs du génie énergétique de la construction durable étudient des modèles proposant une approche globale et technologique de plus en plus poussée, comme celle des Bâtiments à Energie Positive (BePos), avec la mise en œuvre de démarches récentes comme l’écoconception des matériaux. En parallèle, l’ingénieur en génie climatique œuvre également pour la réalisation d’économies d’énergie en matière de température et de qualité d’air dans les locaux professionnels ou les habitations. Il choisit les équipements de chauffage et de climatisation adaptés, dans le respect des contraintes budgétaires réglementaires.

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  • Article de bases documentaires
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  • 10 mai 2025
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  • Réf : BE8250

Transferts de chaleur dans les milieux poreux

Les milieux poreux sont omniprésents dans de nombreux domaines concernant les milieux naturels, manufacturés, ou biologiques. La modélisation des transferts de chaleur dans ces milieux nécessite la prise en compte de l’aspect multi-échelle, qui, dans cet article, sera limitée au passage de l’échelle du pore à une échelle macroscopique ou de Darcy. Les propriétés macroscopiques ou effectives (perméabilité, diffusion effective, etc.) sont décrites dans le texte pour l’essentiel des mécanismes de transferts de chaleur : conduction, convection et convection naturelle, transfert radiatif.

  • ARTICLE INTERACTIF
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  • 10 avr. 2025
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  • Réf : BE9737

Systèmes thermiques à sorption solide

Les systèmes thermiques à sorption solide représentent une gamme de composants majeurs pour l’utilisation rationnelle de l’énergie. Ils ont d’ores et déjà̀ trouvé plusieurs niches de développement : roues dessiccantes et groupes refroidisseurs de liquide à faible température de régénération pour l’adsorption, production de froid à température négative, stockage de froid pour le transport de denrées et stockage thermique pour la réaction chimique. De plus, de nouveaux produits sont très innovants : capture d’eau atmosphérique, valorisation, stockage et transport de chaleur fatale. Enfin, l’émergence des MOF ainsi que des mises en forme innovantes ouvre de nouvelles perspectives pour réduire le poids et le volume de ces systèmes et entendre ainsi leur marché.

  • Article de bases documentaires
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  • 10 avr. 2025
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  • Réf : SC1010

Îlots de chaleur urbains

Cet article présente le phénomène d’îlot de chaleur urbain. Des éléments de contexte relatifs aux évolutions des villes et au changement climatique sont dans un premier temps introduits. Les échelles spatiales horizontales et verticales sont présentées, de même que les bilans énergétiques pour des surfaces rurales et urbaines. Par la suite, les différents types d’îlots de chaleur urbains sont définis. Les causes majeures et les facteurs de contrôle de l’îlot de chaleur urbain de canopée urbaine sont analysés. La dynamique journalière et la genèse de ce phénomène climatique sont également identifiées.


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