Présentation

Article

1 - ÉLABORATION

2 - COULÉE

3 - TRANSFORMATION À CHAUD

4 - TRANSFORMATION À FROID

5 - TRAITEMENTS THERMIQUES

6 - TÔLES PLAQUÉES ET RECHARGEMENT

7 - MOULAGE

  • 7.1 - Coulabilité
  • 7.2 - Réparation des défauts de fonderie

Article de référence | Réf : M4543 v1

Moulage
Aciers inoxydables - Fabrication

Auteur(s) : Pierre-Jean CUNAT

Date de publication : 10 déc. 2000

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

La fabrication des aciers inoxydables comporte quatre étapes principales qui sont, par ordre chronologique :

  • l’élaboration qui comprend elle-même une phase de fusion dans un four à arc suivie d’une opération d’affinage ;

  • la coulée soit sous forme de lingots, soit de plus en plus par coulée continue ;

  • la transformation à chaud le plus souvent par laminage et plus rarement par forgeage ;

  • la transformation à froid par laminage pour les produits plats et par tréfilage pour les produits longs.

L’étude complète du sujet comprend les articles :

  • M 4 540-Aciers inoxydables. Critères de choix et structure ;

  • M 4 541-Aciers inoxydables. Propriétés. Résistance à la corrosion ;

  • M 4 542-Aciers inoxydables. Mise en œuvre ;

  • M 4 543-Aciers inoxydables. Fabrication (le présent article) ;

  • Doc. M 4 544-Aciers inoxydables.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4543


Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

7. Moulage

Le moulage des aciers inoxydables n’est pas fondamentalement différent de celui des aciers ordinaires présentés dans l’article Moulage et fonderie de l’acier.

Les aciers inoxydables ferritiques ne sont généralement pas utilisés en produits moulés car leur ténacité, à l’état brut de solidification est trop faible. Parmi les aciers inoxydables martensitiques, ce sont essentiellement ceux à bas carbone (jusqu’à 0,4 %) qui seront utilisés : pour réaliser des pièces moulées car ceux dont la teneur en carbone est élevée sont trop fragiles (phénomène de tapure).

La nature des moules doit être choisie pour éviter tout phénomène de recarburation superficielle de l’acier inoxydable.

7.1 Coulabilité

Les températures de coulée se situent entre 1450 et 1 550 C. Il faut éviter tout phénomène de surchauffe pouvant entraîner des défauts de compacité et de structure.

Par rapport aux alliages corroyés, les aciers inoxydables moulés ont des teneurs en silicium plus élevées (de 1 à 2 %) pour favoriser la coulabilité.

L’apparition de criques de solidification est due à la formation de zones interdentritiques à basse température de fusion. Elles sont favorisées par la présence d’impuretés telles que le niobium, le bore et le phosphore. Dans les aciers austénitiques, la présence d’une certaine quantité de ferrite (5 à 15 %) est favorable, les ferrites jouant un rôle majeur au début de la solidification.

Les sulfures de fer et de chrome ont une faible température de fusion et peuvent être source de fissuration à chaud ; l’addition systématique de l’ordre de 1 % Mn permet la formation de sulfures de manganèse à plus haute température de fusion. Bien entendu, les très basses teneurs en soufre sont très favorables.

Les ségrégations majeures, formées en particulier lors de la solidification lente des grosses pièces, donnent lieu à des zones anormales enrichies en impuretés et en certains éléments d’alliage ; cela peut entraîner des structures inacceptables et être à l’origine de défauts très nocifs. Il faut donc, lors du moulage, localiser les zones chaudes ségrégées dans les parties chutées, qui seront éliminées, telles que les masselottes ou dans des...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Moulage
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS