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1 - NOMENCLATURE ET CLASSIFICATION

2 - CLASSES DE COLORANTS

  • 2.1 - Colorants à mordant
  • 2.2 - Colorants acides
  • 2.3 - Colorants métallifères
  • 2.4 - Colorants directs
  • 2.5 - Colorants cationiques
  • 2.6 - Colorants au soufre
  • 2.7 - Colorants de cuve et leurs leuco-esters
  • 2.8 - Colorants réactifs
  • 2.9 - Colorants azoïques insolubles
  • 2.10 - Couleurs d’oxydation
  • 2.11 - Colorants plastosolubles
  • 2.12 - Pigments

3 - SOLIDITÉS DES TEINTURES ET IMPRESSIONS

| Réf : K350 v1

Classes de colorants
Colorants textiles

Auteur(s) : Jean-Jacques DONZÉ

Date de publication : 10 janv. 1988

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Auteur(s)

  • Jean-Jacques DONZÉ : Docteur-Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse (ENSCMu) - Chef de l’Unité Chimie Textile au Centre de Recherches Textiles de Mulhouse

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INTRODUCTION

Le premier colorant de synthèse, la mauvéine (utilisée pour la soie et le coton), a été obtenu par Perkin en 1856. Suivant cet exemple, les colorants synthétiques furent tout d’abord baptisés de noms de plantes (amarante, fuchsine, garance, etc.), puis des noms de minerai (vert malachite, auramine, etc.). Les colorants furent ensuite désignés selon leur constitution chimique (Bleu de méthylène, Violet de méthyle, Vert naphtalène, etc.). Actuellement, les fabricants de matières colorantes déposent des marques protégées pour les différentes classes de colorants en fonction de leur procédé d’application. Ainsi, chaque colorant est désigné par sa couleur, sa marque commerciale et un code le caractérisant. Ce code est composé de chiffres et de lettres pouvant avoir différentes significations (par exemple : B = bleuâtre, R = rougeâtre, Y ou G ou J = jaunâtre).

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-k350


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2. Classes de colorants

2.1 Colorants à mordant

Ce terme générique a des origines très anciennes : en effet, un grand nombre de colorants naturels ne pouvait se fixer sur les fibres textiles qu’après traitement préalable de ces dernières. Ce traitement, dénommé mordançage, consistait à précipiter dans les fibres textiles des oxydes de certains métaux (Al, Fe, Co, Cr) avec lesquels les colorants pouvaient ensuite former une laque insoluble solidement fixée à la matière textile.

Le chrome est en fait le métal le plus utilisé, si bien que les colorants à mordant sont souvent appelés colorants au chrome ou colorants chromatables. Ce sont des colorants solubles dont la particularité est de pouvoir former des complexes avec les ions métalliques, par exemple par l’intermédiaire de deux groupes hydroxy proches l’un de l’autre.

Exemple

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2.2 Colorants acides

Ces colorants sont ainsi dénommés car ils permettent de teindre certaines fibres (fibres animales protéiniques, polyamide) en bain acide. Ils sont constitués d’un groupe chromophore (responsable de l’effet de coloration) et d’un ou plusieurs groupes sulfonates permettant leur solubilisation dans l’eau.

Exemple

Cette classe de colorants est largement utilisée de nos jours et la palette des nuances réalisables est parmi les plus complètes.

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2.3 Colorants métallifères

Par rapport aux colorants acides, les colorants à mordant présentent de meilleurs niveaux de solidité, du fait de la formation de complexes avec un ion métallique. Pour faciliter le travail du teinturier en lui évitant l’opération de mordançage, l’idée est venue d’incorporer le métal au colorant lui‐même en formant le complexe métallifère...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Colour Index. The Society of Dyers and Colourists. Revised third edition (1975).

  • (2) -   *  -  Recueil des normes françaises Textiles. Tome 4 : Code de solidité des teintures et impressions. 4e éd. AFNOR (1985).

ANNEXES

  1. 1 Organismes

    1 Organismes

    ADSOL (Association pour la détermination de la solidité des teintures et impressions sur textiles)

    ITF (Institut textile de France)

    Une base de données de 160 000 documents, établie en collaboration étroite avec divers pays industrialisés, est accessible en France, par exemple par minitel, (l’Institut textile de France donne tous les renseignements utiles).

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