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1 - OBJECTIFS DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION

  • 1.1 - Analyse des résultats par produits
  • 1.2 - Suivi des performances aux différents stades de production
  • 1.3 - Modélisation, simulation et prise de décision
  • 1.4 - Évaluation des stocks
  • 1.5 - Fixation des prix

2 - TYPOLOGIE DES CHARGES – MÉTHODES D"ANALYSE DES COÛTS

3 - MÉTHODE DE BASE DE CALCUL EN COÛTS COMPLETS

4 - IMPUTATION « RATIONNELLE » DES CHARGES FIXES

  • 4.1 - Nécessité de l'imputation rationnelle
  • 4.2 - Coût d'imputation rationnelle
  • 4.3 - Différence d'imputation rationnelle

5 - MÉTHODE ABC

6 - APPROCHE EN COÛTS PARTIELS

7 - COÛTS STANDARDS OU PRÉÉTABLIS

  • 7.1 - Accélération des procédures
  • 7.2 - Gestion par les écarts

| Réf : AG1020 v1

Méthode de base de calcul en coûts complets
Comptabilité de gestion et analyse des coûts

Auteur(s) : Didier LECLERE

Date de publication : 10 oct. 2010

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Auteur(s)

  • Didier LECLERE : Professeur des universités, agrégé en sciences de gestion, diplômé expert-comptable - Institut National des Techniques Économiques et Comptables (INTEC) – Conservatoire National des Arts et Métiers

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INTRODUCTION

L'ingénieur responsable de l'implantation ou de la gestion d'une unité de production est principalement concerné par les aspects scientifiques et techniques des technologies mises en œuvre, mais également par ses aspects économiques et financiers. Les investissements nécessaires ne seront financés que si l'on peut anticiper une rentabilité suffisante et des conditions d'exploitation acceptables en termes de coût. Les enjeux sont considérables : par exemple, des coûts de production trop élevés peuvent justifier la fermeture d'un site ou sa délocalisation.

Il est donc souhaitable d'apporter toute l'attention nécessaire au système d'évaluation des performances économiques et financières et, en particulier, au système comptable qui constitue généralement la principale source d'information en la matière. Ce dernier est habituellement constitué par deux sous-systèmes, pouvant être plus ou moins indépendants en fonctionnant en parallèle ou, au contraire, intégrés autour d'une base de données unique, mais dont les finalités sont bien distinctes.

Le système de comptabilité financière, que l'on appelle souvent la « comptabilité générale », considère l'entreprise dans sa globalité et a pour objectif de fournir une image synthétique de la situation financière de l'entité juridique considérée (la « société X » par exemple), notamment à travers le bilan et le compte de résultat. Ces documents de synthèse sont surtout destinés à des agents externes : actionnaires, banquiers, et administration fiscale. Dans le cas des grandes entreprises, on a généralement une structure de groupe, et les états financiers des différentes filiales sont agrégés pour fournir des comptes « consolidés » au niveau de la société mère.

Par opposition à la comptabilité financière, la comptabilité de gestion, souvent appelée également « comptabilité industrielle » ou « comptabilité analytique », est destinée principalement à des utilisateurs internes exerçant des responsabilités spécifiques (un directeur d'usine, un directeur commercial, un responsable de la logistique, etc.), dans une optique d'analyse des performances, d'amélioration de la gestion et de prise de décision. Elle repose essentiellement sur la notion de coût.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1020


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3. Méthode de base de calcul en coûts complets

3.1 Principes

Toutes les charges sont traitées pour être imputées aux coûts. On privilégie le critère de la destination, et on néglige celui de la variabilité. Le traitement est différent pour les charges directes et les charges indirectes.

Dans la version la plus simple, le niveau d'activité est considéré comme « normal ». La prise en compte des effets de la sous-activité ou de la suractivité fait l'objet d'une approche plus sophistiquée, avec « imputation rationnelle » des charges fixes », comme nous le verrons ensuite.

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3.1.1 Affectation des charges directes

Les charges directes sont « affectées » aux coûts, ce qui ne pose pas de gros problèmes conceptuels, mais nécessite toute une organisation administrative, comptable et informatique, en amont du traitement analytique proprement dit.

  • Pour affecter la main d'œuvre directe, il faut par exemple que le chef d'atelier établisse un relevé des temps de travail consacrés à la production des différents produits. Il faut savoir qui a fait quoi.

  • Pour affecter les consommations de matières premières, il faut un système d'inventaire permanent et utiliser par exemple des « bons de sortie matières » pour savoir les quantités utilisées pour les différents produits.

  • Les charges indirectes font l'objet d'un traitement plus compliqué, généralement en 3 étapes.

HAUT DE PAGE

3.1.2 Répartition des charges indirectes

La première étape du traitement des charges indirectes constitue la « répartition primaire ». Les charges indirectes sont « réparties » par « centres d'analyse ». Les centres d'analyse sont identifiés grâce à l'observation de l'activité de l'entreprise. Chaque centre est défini par un ensemble de tâches suffisamment homogènes pour être regroupées suivant une logique technologique.

Le plus souvent,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LECLERE (D.) -   L'essentiel de la comptabilité analytique. Analyser les coûts pour bien décider.  -  Éditions d'Organisation, 4e édition (2004).

  • (2) - BURLAUD (A.), SIMON (C.) -   Comptabilité de gestion, coûts-contrôle.  -  Vuibert (2003).

  • (3) - BOUQUIN (H.) -   Comptabilité de gestion.  -  Economica, 5e édition (2008).

  • (4) - HORNGREN (C.) et al -   Management and cost acounting.  -  Traduction française : Comptabilité de gestion, Pearson Education (2003).

  • (5) - GERVAIS (M.) -   Contrôle de gestion.  -  Economica, 9e édition (2009).

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