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Article

1 - DÉFINITIONS

2 - SURFACES CRIBLANTES

3 - PARAMÈTRES DU CRIBLAGE

4 - PRINCIPAUX TYPES D’APPAREIL

5 - CRITÈRES DE CHOIX D’UN CRIBLE

6 - APPROCHE SIMPLIFIÉE DE CALCUL D’UN CRIBLE

7 - COÛTS DU CRIBLAGE

| Réf : J3100 v1

Définitions
Criblage

Auteur(s) : Robert HOUOT, Robert JOUSSEMET

Date de publication : 10 mars 1995

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Sommaire

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Auteur(s)

  • Robert HOUOT : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Géologie - Directeur de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

  • Robert JOUSSEMET : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Géologie - Ingénieur de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

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INTRODUCTION

Le criblage est une opération unitaire qui permet de séparer une population de fragments de matière suivant leur dimension en deux (ou plusieurs) parties. Pour cela, on utilise une surface perforée qui laisse passer les fragments de dimensions inférieures aux dimensions des perforations et qui retient les fragments de dimensions supérieures.

Tout ensemble de particules peut être justiciable d’un tel processus. Les particules peuvent être d’origine minérale (granulats ou roches fragmentées), végétale (grains, farines), naturelle ou artificielle (objets manufacturés divers).

Le but du criblage peut être variable :

  • séparer les plus gros fragments avant de les retraiter pour améliorer une fragmentation insuffisante ;

  • inversement, éliminer les fractions les plus fines qui peuvent être gênantes ou qui peuvent être traitées séparément (agglomération, par exemple) ;

  • préparer des classes granulométriques en vue de répondre à des exigences commerciales (granulats, charbon) ;

  • permettre une meilleure efficacité d’un procédé de traitement physique (gravimétrie, par exemple) ou physico-chimique (flottation, par exemple) par un choix judicieux des tranches granulométriques à traiter.

Les pourcentages indiqués dans ce texte sont, sauf indication contraire, des pourcentages massiques.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j3100


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1. Définitions

Avant de se lancer dans le cœur de l’article, il est utile de définir certains termes courants de criblage.

Le produit alimentant un crible constitue le tout-venant : le criblage permet de séparer le tout-venant en passant (ou tamisat) et en refus. Le débit d’un crible (ou la capacité de criblage) correspond à la quantité horaire massique que peut recevoir cet appareil pour une efficacité de criblage déterminée.

La granularité désigne l’ensemble des caractéristiques définissant l’état granulaire d’un produit, avec :

  • la granulométrie, mesure des dimensions des grains et de leur répartition ;

  • la longueur d’un grain, plus grande dimension, et son épaisseur, distance entre deux plans parallèles dans laquelle peut passer ce grain ;

  • la grosseur du grain, mesurée par l’ouverture de la plus petite maille, ou le diamètre de la plus petite perforation, à travers laquelle ce grain peut passer ;

  • le coefficient volumétrique, rapport entre le volume d’un grain et celui de la sphère de diamètre égal à la longueur de ce grain ;

  • la forme et les coefficients de forme d’un grain, déterminés par des relations qui existent (mais ne sont pas normalisées) entre ses diverses dimensions, telles que longueur/grosseur et grosseur/épaisseur donnant respectivement le coefficient d’allongement et le facteur de forme.

Les courbes granulométriques représentatives de l’analyse granulométrique d’un échantillon sont généralement établies en portant en abscisse la dimension des coupures successives et en ordonnée le pourcentage cumulé de refus (ou de passant) aux dites coupures.

La surface entre deux courbes granulométriques plus ou moins rapprochées est désignée par le terme fuseau. On représente ainsi la tolérance acceptée pour la préparation d’un produit commercialisé.

Le module de finesse, utilisé dans la définition des sables pour la construction, s’obtient en divisant par 100 la somme des pourcentages cumulés de refus aux tamis de la série ASTM : 8-16-30-50-100 et 140 mesh (pas ou mailles par pouce linéaire), soit 2,23-1,19-0,595-0,297-0,149-0,105 mm d’ouverture .

Concernant le classement dimensionnel, plusieurs termes peuvent être rencontrés dans la...

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