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1 - PROCÉDÉ RASCHIG

2 - PROCÉDÉ BAYER

3 - PROCÉDÉ ELF ATOCHEM

4 - FICHE PRODUIT. HYDRATE D’HYDRAZINE

  • 4.1 - Propriétés physico-chimiques
  • 4.2 - Toxicité
  • 4.3 - Réactivité
  • 4.4 - Risques d’incendie et d’explosion
  • 4.5 - Stockage
  • 4.6 - Manipulation
  • 4.7 - Principaux producteurs (tous procédés)
  • 4.8 - Prix de vente
  • 4.9 - Principales utilisations

| Réf : J6360 v1

Fiche produit. Hydrate d’hydrazine
Hydrate d’hydrazine

Auteur(s) : Patrick NICOLAS

Date de publication : 10 mars 1995

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INTRODUCTION

Mise à jour du texte de Jean-Pierre SCHIRMANN (PCUK), paru en 1983 dans ce traité.

L’hydrate d’hydrazine est un liquide incolore utilisé principalement comme agent de traitement des eaux de chaudière (vu ses propriétés réductrices) et comme intermédiaire de synthèse.

Historiquement, le premier procédé de synthèse de l’hydrate d’hydrazine a été le procédé Raschig qui met en jeu l’oxydation de l’ammoniac par l’hypochlorite de sodium. Découvert en 1904, il a été industrialisé en 1940.

Par la suite, le procédé Bayer (ou « Raschig amélioré ») est apparu dans les années soixante. Il consiste à introduire un composé organique comme intermédiaire de synthèse, ce composé étant fabriqué à partir d’une cétone : acétone ou méthyléthylcétone (MEK).

Le procédé PCUK (devenu Elf Atochem) date des années 70. Son industrialisation remonte à 1980. Ce procédé consiste à utiliser le peroxyde d’hydrogène comme oxydant de l’ammoniac au lieu de l’hypochlorite de sodium.

Le coût énergétique très élevé et la génération excessive d’effluents ont entraîné la quasi-disparition du procédé Raschig.

Actuellement, deux procédés restent en compétition : le procédé Bayer et celui d’Elf Atochem. Leurs performances économiques sont similaires et dépendent des conditions locales d’implantation de l’unité (disponibilité et coût des matières premières, station de traitement des effluents...). Toutefois, sur le plan environnement, le procédé Elf Atochem présente un avantage certain (pas de rejets de chlorure de sodium) et constitue un procédé « propre ».

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j6360


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4. Fiche produit. Hydrate d’hydrazine

4.1 Propriétés physico-chimiques

  • Masse moléculaire : 50,06.

  • Densité à 25 oC : 1,032.

  • Viscosité à 25 oC : 1,5 mPa · s (ou cP).

  • Température de fusion : – 51,7 oC.

  • Température d’ébullition : 120,1 oC.

  • Indice de réfraction à 25 oC : 1,428.

  • Point d’éclair en coupelle ouverte : 72,8 oC.

  • Température d’auto-inflammation : 74 oC.

L’hydrate d’hydrazine est un liquide corrosif, incolore, à odeur ammoniacale, qui fume légèrement à l’air.

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4.2 Toxicité

L’hydrate d’hydrazine est toxique par ingestion, par inhalation ou par contact avec la peau. L’expérimentation animale a mis en évidence une nette activité carcinogène.

La concentration maximale admissible dans l’atmosphère des lieux de travail, recommandée par l’INRS, est de 0,1 mg/m3.

HAUT DE PAGE

4.3 Réactivité

L’hydrate d’hydrazine se décompose facilement en ammoniac, azote et hydrogène, sous l’action de la chaleur ; cette décomposition peut être accélérée en présence d’air, de produits poreux (amiante, laine, etc.) et de certaines poudres métalliques.

Rédacteur puissant, l’hydrate d’hydrazine réagit de façon brutale, parfois avec explosion, avec de nombreux produits tels que les oxydants, certains métaux et leurs oxydes, la laine, l’amiante, etc.

HAUT DE PAGE

4.4 Risques d’incendie et d’explosion

C’est un produit modérément inflammable, mais qui peut former avec l’air des mélanges explosibles.

Tout contact avec les produits oxydants doit être évité.

En...

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INFORMATIONS DIVERSES

Mise à jour du texte de Jean-Pierre SCHRIMANN (PCUK), paru en 1983 dans ce traité.

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AUDRIETH (L.F.), OGG (B.A.) -   The Chemistry of Hydrazine.  -  John Wiley (1951).

  • (2) - KIRK (D.), OTHMER (R.) -   Encyclopedia of Chemical Technology.  -  3e éd. vol. 12. John Wiley (1980).

  • (3) - GALLANT (R.W.) -   Hydrocarbon Processing,  -  48, p. 117 (1969).

  • (4) - GALLANT (R.W.) -   Hydrazine, hydrate d’hydrazine et solutions aqueuses.  -  Fiche toxicologique no 21. INRS (1992).

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