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1 - DIFFÉRENTS TYPES DE MÉTHODES D'ANALYSE

2 - CAS DES SYSTÈMES MAL DÉFINIS

3 - PRINCIPALES TECHNIQUES DE MESURE

4 - QUELQUES PROBLÈMES SPÉCIFIQUES DE CARACTÉRISATION

| Réf : P595 v1

Cas des systèmes mal définis
Caractérisation par la détermination des masses moléculaires

Auteur(s) : Claude STRAZIELLE

Relu et validé le 01 oct. 2017

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Auteur(s)

  • Claude STRAZIELLE : Maître de Recherches au Centre de Recherches sur les Macromolécules de Strasbourg (CNRS)

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INTRODUCTION

Dans le domaine de l'analyse et de la caractérisation des substances chimiques, l'analyse chimique élémentaire et surtout la détermination de la masse moléculaire sont essentielles dans l'identification de la molécule. En chimie organique (ou minérale) classique, les composés sont constitués d'atomes en nombre et nature bien définis. Ils présentent, en outre, des propriétés physiques : densité, température de fusion, température d'ébullition, etc., bien précises et sont caractérisés par une masse moléculaire unique et généralement faible (inférieure à 1 000 ou 2 000). La détermination de leur masse moléculaire se fera aisément par l'analyse des propriétés thermodynamiques des solutions binaires constituées par la substance à étudier en solution (à faible concentration) dans un solvant donné. Les méthodes dérivées de ces propriétés thermodynamiques (méthodes dites colligatives) comme la cryoscopie, l'ébulliométrie ou la tonométrie sont parfaitement adaptées.

En chimie macromoléculaire (matières plastiques, caoutchouc, polymères hydrosolubles ou biopolymères : protéines, acides nucléiques, virus, etc.), le problème de la détermination de la masse moléculaire est plus complexe. En effet, ces substances macromoléculaires présentent, dans la plupart des cas, des dimensions et des masses moléculaires relativement élevées, de sorte que les méthodes colligatives citées précédemment ne seront pratiquement pas utilisables. De plus, les composés macromoléculaires présentent, à de rares exceptions près, une importante hétérogénéité de masse définie par la polymolécularité de la substance. Il existe, contrairement aux espèces chimiques bien définies, une répartition plus ou moins large des masses moléculaires, d'où la notion de courbe de distribution et valeurs moyennes de la masse moléculaire. Afin d'accéder à ces différents paramètres moléculaires, il a fallu développer un certain nombre de méthodes plus adaptées à ce type de substances, comme les méthodes hydrodynamiques ou thermodynamiques (viscosité, chromatographie, etc.) ou les méthodes du rayonnement : interaction entre matière et rayonnement (diffusion de la lumière, des neutrons, des rayons X).

Le but de cet article n'est pas de décrire en détail le principe et encore moins la pratique de ces différentes méthodes, mais d'en donner un aperçu général. Il sera précisé en particulier le type de paramètres moléculaires et le domaine accessible par ces différentes méthodes, ainsi que leurs avantages, inconvénients et difficultés. On donnera enfin quelques exemples pratiques d'application à certaines substances macromoléculaires spécifiques et largement utilisées dans la chimie macromoléculaire.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p595


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2. Cas des systèmes mal définis

2.1 Systèmes hétérogènes

Les différentes relations du paragraphe 1 liant la grandeur physique expérimentale à la masse moléculaire supposent que la substance à étudier ne contienne que des molécules identiques à elles-mêmes (composé isomoléculaire). Dans la pratique, la substance peut contenir des impuretés en quantité plus ou moins grande (système hétérogène) ; cela peut être des composés de faible masse moléculaire : impuretés, additif, trace de catalyseur, sels minéraux, etc., ou des composés mal définis, mais de masse élevée : microcristaux, agrégats, microgels, etc. Ces impuretés ayant une influence plus ou moins grande sur les résultats suivant la méthode utilisée, il convient de les éliminer le plus possible par une purification de la substance.

HAUT DE PAGE

2.1.1 Purification par cristallisation ou par précipitation

La méthode de purification de l'échantillon dépend de la masse moléculaire de la substance et de ses propriétés physiques. Dans le cas des substances bien définies et cristallisables (généralement des substances de faible masse moléculaire), il est primordial d'éliminer toute trace d'impuretés qui pourraient avoir une influence importante sur la détermination de M par les méthodes colligatives.

Exemple

si une substance de masse 2 000 contient 5 % en masse d'une impureté de masse 5 fois plus faible, cette dernière va contribuer, en tonométrie par exemple, pour 20 % à la tension de vapeur et de ce fait la masse de la substance sera sous-estimée de 15 %.

Avec de telles substances cristallisables, la purification peut s'obtenir par cristallisation simple ou répétée...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - PRIGOGINE (I.), DEFAY (R.) -   Thermodynamique chimique.  -  1950 Ed. Desoer.

  • (2) - BILLINGHAM (N.C.) -   Molar masse measurements in polymer.  -  Science 1977 Kogan Page.

  • (3) - SCHACHMAN (H.K.) -   Ultracentrifugation in biochemistry.  -  1959 Academic Press.

  • (4) - QUIVORON (C.) -   Chimie macromoléculaire. sous la direction de CHAMPETIER (G.). Vol. II chapitre V 1972 Hermann.  - 

  • (5) - STACEY (K.A.) -   Light scattering in physical chemistry.  -  1956 Butterworth.

  • (6) - KERKER (M.) -   Scattering of light and other electromagnetic radiations.  -  1968 Academic Press.

  • (7) - HUGLIN (M.B.) -   Light...

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