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Article

1 - SPÉCIFICITÉS DES FORMATS NUMÉRIQUES

2 - FORMAT BETACAM NUMÉRIQUE

3 - FAMILLE DE FORMATS DV

4 - FORMAT DIGITAL‐S

5 - FORMAT BETACAM SX

6 - FORMAT BETACAM IMX

7 - MAGNÉTOSCOPES POUR SIGNAUX EN HAUTE DÉFINITION

8 - CONCLUSION

Archive | Réf : TE5772 v1

Famille de formats DV
Enregistrement magnétique des images : formats numériques

Auteur(s) : Alain DELHAISE

Date de publication : 10 févr. 2004 | Read in English

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RÉSUMÉ

En une vingtaine d'années, les constructeurs de magnétoscopes numériques ont mis sur le marché plus d'une vingtaine de formats d'enregistrement. Cet article présente tous les formats professionnels numériques existants pour l'enregistrement magnétique des images. Les signaux sont enregistrés en composantes et une réduction de débit numérique, encore appelée compression, est appliquée, et ce de manière différente selon les formats.

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Auteur(s)

  • Alain DELHAISE : Ingénieur de l’École nationale supérieure des télécommunications - Ingénieur conseil - Professeur de technologie vidéo à l’École nationale supérieure Louis‐Lumière

INTRODUCTION

Dans l’article « Enregistrement magnétique des images » , le lecteur trouvera exposés tous les aspects théoriques ainsi que la succession des principaux formats de magnétoscopes analogiques, puis ce que nous appellerons la première génération de magnétoscopes numériques.

Le présent article est destiné à présenter les formats professionnels mis sur le marché par les industriels depuis 1993, formats largement répandus dans les sociétés de production et de postproduction d’une part et chez les diffuseurs d’autre part. Nous y ajouterons quelques technologies nouvelles appliquées dans ces appareils dans la mesure où celles-ci apportent des fonctionnalités intéressantes pour l’exploitant.

Ces formats récents (figure 1) sont caractérisés par l’enregistrement de signaux en composantes et par le recours systématique à la réduction de débit numérique, encore appelée compression, appliquée de manière différente selon les formats.

En 2003, il est possible de dire que les formats récemment sortis en définition standard (525 ou 625 lignes) représentent probablement les derniers formats jamais produits puisque le magnétoscope cède peu à peu sa place dans les équipements de télévision au profit des serveurs vidéo dont l’introduction au milieu des années 1990 a marqué une étape importante de l’évolution des matériels et des méthodes d’exploitation. Le principal reproche adressé aux magnétoscopes concerne l’accès linéaire imposé à toute séquence sur la bande qui peut conduire dans le cas d’un rembobinage intégral à un temps d’attente voisin de trois minutes. En postproduction et en diffusion, la relève est d’ores et déjà en grande partie effectuée ; seule la production résiste, le temps qu’une norme commune d’enregistrement sur disque réinscriptible de la famille DVD

voie le jour. Cela ne signifie évidemment pas la fin de l’utilisation des magnétoscopes parce que, d’une part, les centaines de millions de cassettes enregistrées constituent un patrimoine auquel il faut et faudra bien accéder et, d’autre part, certains formats numériques renaissent sous forme de systèmes de stockage de masse en informatique. L’âge d’or du magnétoscope aura ainsi duré pratiquement un demi‐siècle.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-te5772


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3. Famille de formats DV

Le format DV (Digital Video) a été initialement conçu par un groupe de quatre sociétés : Matsushita, Sony, Philips et Thomson. Mis sur le marché en 1996, le format DV 3.1 visait au départ la clientèle amateur. La qualité des signaux disponibles en sortie a vite intéressé les utilisateurs professionnels qui se sont vus offrir en complément deux versions professionnelles concurrentes du format DV : le DVCPRO de Panasonic 3.2 et le DVCAM de Sony 3.3, par ordre de sortie commerciale.

Le DVCPRO fait l’objet du standard SMPTE 306M et porte le nom de D‐7.

Une version encore plus performante fondée sur ce format et à débit doublé, appelée DVCPRO50 3.4, a vu le jour en 1999 et vise des applications nécessitant une meilleure qualité d’image.

3.1 Format DV

HAUT DE PAGE

3.1.1 Signaux enregistrés

Les trois formats DV, DVCPRO et DVCAM enregistrent le même débit vidéo numérique communément appelé DV. Il s’agit d’un signal compressé de résolution 8 caractères binaires avec sous-échantillonnage de la voie chrominance par rapport au 4:2:2. Les DV et DVCAM traitent en 625 lignes des signaux 4:2:0 et le DVCPRO conserve en 625 lignes la structure d’échantillonnage 4:1:1 habituellement employée en 525 lignes. La compression à base de TCD n’exploite que les redondances spatiales de chaque image afin de faciliter le montage. Le débit initial de 125 Mbits /s, obtenu par une quantification sur 8 caractères binaires du signal en composantes sous-échantillonné en chrominance et débarrassé de ses suppressions, est réduit dans un rapport 5:1...

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