Selon l’opération d’usinage considérée, le processus d’enlèvement de matière nécessitera principalement un fort pouvoir lubrifiant (cas des huiles entières) ou un fort pouvoir refroidissant (cas des huiles solubles). Les huiles solubles sont un mélange d’eau et de concentré d’huile. De ce fait, cela en fait un produit très technique nécessitant un choix rigoureux, une utilisation méthodique et une vigilance accrue. Cet article traite du cas des huiles solubles et aide à comprendre les spécificités de ce type de fluide de coupe ainsi que ses domaines d’applications afin de mieux appréhender son utilisation.
Les huiles entières, par leurs propriétés lubrifiantes, jouent un rôle dans l’optimisation du frottement à l’interface outil/matière en cours d’usinage. Cela permet concrètement de diminuer le chargement mécanique sur l’outil de coupe et de contenir, dans un domaine plus favorable, l’élévation en température de la zone de coupe. Par ailleurs, du fait d’une viscosité relativement importante, les huiles entières contribuent efficacement à transporter les copeaux hors de la zone de coupe pour éviter, par exemple, le phénomène de recyclage copeaux. L’ensemble de ces caractéristiques, associées à une maîtrise du tir et du débit, aident avantageusement à augmenter la durée de vie de l’outil, la productivité et la qualité des usinages. Les huiles entières constituent aussi une protection efficace contre l’oxydation provoquée par l’air, l’humidité ou les écarts de température. Cet article revient sur la conception des huiles entières et sur leurs propriétés afin que les usineurs soient en mesure de sélectionner les produits répondant le mieux aux usages envisagés.
Quel que soit le type de contact entre deux pièces mécaniques, le frottement et l'usure qui en découlent peuvent amener à la génération de débris. Ceux-ci peuvent se révéler d'excellents indices afin d'expliciter les mécanismes d'usure intervenus. Ici sont répertoriés les notions de troisième corps, de circuit tribologique ainsi que les différents paramètres et méthodes permettant de caractériser la morphologie des particules d'usure. Un exemple typique est donné concernant les débris d'usure souvent désignés comme responsables de l'échec d'implantation des prothèses orthopédiques.
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