- Article de bases documentaires : RECHERCHE ET INNOVATION
|- 10 mai 2016
|- Réf : IN303
La voie thermochimique indirecte est utilisée pour transformer la biomasse lignocellulosique en biocarburants liquides dits "de deuxième génération". Cette voie consiste en une étape de prétraitement de la biomasse, transformée ensuite en gaz de synthèse par oxydation partielle dans une unité de gazéification. Ce gaz, mélange de monoxyde de carbone (CO) et de dihydrogène (H2), est ensuite conditionné et purifié pour permettre la synthèse d'hydrocarbures par la réaction Fischer-Tropsch. En dernier lieu, les effluents hydrocarbonés sont hydrotraités pour en ajuster les propriétés. Les biocarburants de synthèse ainsi obtenus sont de très haute qualité. En particulier, ils sont exempts de soufre et de composés aromatiques, et peuvent être incorporés dans le pool de carburants conventionnels.
- Article de bases documentaires
|- 10 nov. 2016
|- Réf : N4204
Le traitement thermique du bois permet d’augmenter sa stabilité dimensionnelle et sa durabilité. Cet article fait le point sur le procédé de rétification qui a vu le jour en France en 1986 et généré une petite filière de production, réduite à un seul producteur en 2016. Il retrace la mise au point du procédé au laboratoire, en particulier la maîtrise de l’atmosphère, point crucial du traitement, et les choix effectués pour son industrialisation. Le temps et la température du traitement ont des effets complexes sur les propriétés d’usage du bois rétifié, qui sont quantifiées, illustrées et commentées.
- Article de bases documentaires : RECHERCHE ET INNOVATION
|- 10 juin 2019
|- Réf : RE280
En s’appuyant sur plusieurs études scientifiques, cet article a pour objectif de décrire les intérêts d’un point de vue métallurgique et mécanique des traitements de carbonitrurations profondes surenrichies à l’azote par rapport aux cémentations ou carbonitrurations classiques associées à des teneurs en ammoniac introduites dans les fours inférieures à 3%. Il sera également détaillé la manière dont ces atmosphères peuvent être contrôlées afin de maîtriser l’enrichissement en azote et en carbone.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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- 07 nov. 2023
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- Réf : 1817
La consommation d’énergie primaire de la France s’élève à 2 571 TWh en 2020 (en données non corrigées des variations climatiques). Le bouquet énergétique primaire réel de la France se compose de 40 % de nucléaire, 28 % de pétrole, 16 % de gaz naturel, 14 % d’énergies renouvelables et déchets et 2 % de charbon. À l’exception des énergies hydraulique, photovoltaïque et éolienne (qui représentent à elles trois une somme de 117 TWh), les énergies primaires sont dans un premier temps transformées en énergie thermique puis pour certaines en énergie mécanique et électrique. L’énergie finale alors consommée pour les usages du bâtiment, des transports et de l’industrie, est évaluée à près de 1 600 TWh annuels (année 2020).
Dans cette fiche, nous nous limitons aux usages thermiques strictement industriels (hors production d’électricité) pour les utilités et les procédés de transformation industrielle par l’intermédiaire de chaudières ou de fours.
Comprendre les implications concrètes de la transition énergétique, et bâtir une stratégie d’entreprise à la hauteur de ces enjeux.