Article

1 - UN PEU DE PHILOSOPHIE

2 - ÉVOLUTION DES PROBLÈMES DE CORROSION

  • 2.1 - Une longue histoire
  • 2.2 - Une perpétuelle évolution
  • 2.3 - Objectif technique
  • 2.4 - Usage général et usages particuliers

3 - MÉTAUX ET ALLIAGES PASSIVABLES À USAGE GÉNÉRAL

  • 3.1 - Aciers inoxydables
  • 3.2 - Alliages d’aluminium

4 - MÉTAUX ET ALLIAGES PASSIVABLES À USAGES PARTICULIERS

  • 4.1 - Alliages de nickel
  • 4.2 - Alliages de titane
  • 4.3 - Alliages de zirconium
  • 4.4 - Niobium
  • 4.5 - Tantale

Article de référence | Réf : COR310 v2

Métaux et alliages passivables - Règles de choix et emplois types

Auteur(s) : Jean-Louis CROLET

Date de publication : 10 oct. 2024

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le management de la corrosion consiste à optimiser les coûts globaux de la corrosion, et il importe ainsi de d'abord définir la nature de cet optimum, puis la meilleure façon de l'atteindre, et ensuite comment l'atteindre et avec quels alliages. Et donc bien avant de choisir quel alliage, tout ceci demande un certain nombre d'informations générales à la fois sur ce qui se fait d'habitude, quand et où.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

Metals and passivatable alloys - Selection rules and standard uses

Corrosion management is basically an optimisation of the global corrosion costs, and what first matters is to define the nature of such optimum, and then the best way to reach it and through which alloys. Much before choosing which alloy, this indeed requires some general information on what is usually implemented, when and where.

Auteur(s)

INTRODUCTION

Les désignations d’alliages sont exprimées, dans la mesure du possible, dans les termes prévus par les normes françaises. Toutefois lors de la toute première version de cet article en 1994, sous la référence de [M 153], certaines marques commerciales des grands producteurs français historiques étaient également passées dans le langage commun, mais dès la version suivante de 2008 (devenue [COR 310]), et avec la mondialisation du marché, l’usage leur avait fait souvent préférer le numéro de la norme américaine, mais en omettant « AISI », ce qui veut dire que c’est là une simple désignation, et non pas une référence stricte à cette norme.

Nota :

depuis 1995, cet American Iron and Steel Institute (AISI) ne participe d’ailleurs plus à la normalisation américaine, mais l’appellation est néanmoins restée dans le langage courant, et ce d’autant plus que la plupart des normes remontent bien avant 1995.

Toutefois pour certains grades, leur histoire ou l’état de la normalisation ont parfois fait qu’on leur préfère le numéro de la norme allemande. Or en matière de vocabulaire, c’est l’usage qui fait la langue, et donc il suffit de se rappeler que, pour les aciers inoxydables, trois chiffres évoquent l’AISI et quatre chiffres un Werkstoff Nummer. Et de toutes manières, on trouve tous les aide-mémoires techniques nécessaires sur Internet , même si la pérennité des adresses n’est jamais garantie.

Enfin sauf mention spéciale, les pourcentages sont systématiquement exprimés en masse.

Par ailleurs, les principaux moyens de lutte contre la corrosion ont été décrits dans l’article Corrosion en milieu aqueux des métaux et alliages [M 150], dont la passivité.

Le présent article est ainsi consacré à l’emploi de métaux et alliages dont le domaine de passivité est suffisamment étendu dans tout un ensemble de milieux, et où ils peuvent donc être utilisés sans aucune protection surajoutée. Son but est ainsi de donner un fil directeur permettant de lever les difficultés fondamentales inhérentes à tous les choix successifs aboutissant à cette utilisation, soit :

  • le choix d’utiliser des matériaux incorrodables, du moins dans cette application, ou « CRA » en anglais (Corrosion Resistant alloys). En effet, ce qui paraît souvent une évidence dans chaque cas résulte en réalité d’une stratégie financière implicite, comme privilégier la rentabilité à long terme ou la trésorerie à court terme , et ce premier niveau de choix demande déjà un minimum d’informations générales pour l’aborder. On notera aussi que la corrosion est potentiellement partout, et faire l’autruche peut ainsi coûter très cher  ;

  • le choix d’utiliser des métaux passivables. Même si cela peut paraître un truisme, l’utilisation de métaux passivables résulte par définition du choix d’utiliser ce type de propriété technique. Historiquement, il est vrai que ces alliages ont été développés pour des marchés et des applications où il n’y avait guère d’alternative. Néanmoins, dès lors que ces alliages furent devenus non seulement commercialement disponibles, mais véritablement banalisés, leur utilisation s’est ensuite étendue à des applications où leur usage ne découlait plus d’aucune obligation technique. Et là encore, cet éclairage omniprésent dans la corrosion contemporaine n’est que très rarement et très superficiellement traité dans la plupart des ouvrages  ;

  • le hiatus entre les exposés généraux sur la corrosion, tel l’article [M 150] précité, et les données techniques précises sur chaque famille d’alliages, données figurant dans les articles de cette base documentaire et de la base documentaire Matériaux métalliques :

    • aciers inoxydables,

    • données numériques sur les aciers inoxydables,

    • propriétés de l’aluminium et des alliages d’aluminium corroyés,

    • données numériques sur l’aluminium et les alliages d’aluminium de transformation,

    • niobium,

    • titane et alliages de titane ;

  • le choix de la famille d’alliages. Ce choix est en effet souvent plus difficile que celui de l’alliage lui-même au sein d’une famille d’aliages donnée. Or il n’est que très rarement traité dans les ouvrages focalisés sur les mécanismes, la science ou la stricte technique. À cet égard, on notera d’ailleurs que, paradoxalement, les alliages les plus résistants sont en fait les moins employés, car ils sont exclus de bon nombre d’emplois par d’autres alliages moins coûteux. Des emplois types pour chaque famille seront donc donnés.

Ainsi, ce qui s’est longtemps traduit par des généralités économiques un peu convenues dans une tradition de culture peut-être un peu trop exclusivement scientifique et technique, se trouve en réalité au cœur de ce que l’on appelle aujourd’hui le management de la corrosion , c’est-à-dire la minimisation des coûts de corrosion .

Enfin, « ce qui est fait n’est plus à faire » et si les gros ouvrages spécialisés ou les grosses compilations peuvent avoir connu des rééditions ou des aménagements de forme, elles restent toujours la base de la documentation détaillée.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

KEYWORDS

aluminium   |   corrosion management   |   corrosion resistant alloys   |   stainless steel

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-cor310


Cet article fait partie de l’offre

Corrosion Vieillissement

(96 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Corrosion Vieillissement

(96 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Correspondance des principaux aciers inox et réfractaires.  -  https://www.larobinetique.fr/media/pdfaidemem/page38.pdf

  • (2) - CROLET (J.L.) -   Choix d’une politique de lutte contre la corrosion.  -  Dans : BÉRANGER (G.) DABOSI (F.), Corrosion et protection des Métaux (École d’été des Houches), Les Éditions du CNRS (1982).

  • (3) - KAMIONKA (M.), BONIS (M.) -   La maîtrise de la corrosion, oubliez-la :… elle ne vous oubliera pas !  -  Conférence SPE-Cefracor, Paris 13/4/2016.

  • (4) - * CROLET (J.L.) -   Le processus de choix des matériaux dans la prévention de la corrosion.  -  Matériaux et Techniques, 85, 3-4, p. 3-9 (1997).

  • (5) - CROLET (J.L.) -   A classical error of management… not to be made in corrosion.  -  Materials Performance, 39, 4, 8 (2000).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Corrosion Vieillissement

(96 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS