Dans cet article, les auteurs se sont attachés à utiliser, dans la mesure du possible, les mots de la langue française et non pas ceux de la langue anglaise. Toutefois, lorsqu’il n’existe pas d’équivalence largement acceptée et suffisamment précise, le terme anglais – qui est souvent celui sous lequel la notion est apparue – est utilisé. A la première apparition dans le texte d’une notion, désignée par un terme anglais, une définition est donnée.
De façon symétrique, lorsqu’une notion, désignée par un terme français, apparaît pour la première fois, le terme équivalent anglais est indiqué.
Les auteurs espèrent que cette façon de procéder ne rebutera pas le lecteur, la clarté et la concision de l’exposé ayant été leurs motivations essentielles.
Le domaine des microprocesseurs évolue très vite et l’intensité de la compétition conduit souvent les acteurs à des déclarations dans lesquelles la rigueur n’occupe qu’une très faible part. Les auteurs ont essayé de donner les informations les plus récentes possible en cherchant à éviter toutefois le côté « poudre aux yeux » que certains fabricants et une certaine presse spécialisée n’hésitent pas à utiliser.
Les auteurs ont choisi d’aborder les microprocesseurs sous l’angle de leur architecture et de leur utilisation et non pas sous l’angle de la technologie et des processus industriels qui en permettent l’existence. En particulier, les relations avec le logiciel : systèmes d’exploitation et compilateurs y sont abordées.
Dans cet article le terme architecture fait référence au répertoire d’instructions utilisable par les programmeurs (l’interface entre le matériel et le logiciel) et aux mécanismes matériels sous-jacent permettant leur mise en œuvre. On parlera aussi d’implémentation d’une architecture : ce terme désigne une réalisation particulière d’une architecture. Une même architecture est susceptible d’avoir plusieurs implémentations répondant, par exemple, à des objectifs différents en matière de performance; du point de vue du logiciel, ces différentes implémentations sont compatibles, elles permettent d’exécuter les mêmes programmes.
Devant la variété des microprocesseurs disponibles et plutôt que de traiter superficiellement l’ensemble du sujet, les auteurs ont choisi, après l’exposé général de chacun des aspects, d’analyser plus particulièrement les microprocesseurs de haut de gamme.
Cet article étant de volume limité, le lecteur intéressé par certains aspects pourra consulter les références bibliographiques.
Cet article est la refonte actualisée du texte écrit précédemment par R. J. Chevance,
Ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers,
Docteur ès sciences,
Professeur associé au Conservatoire national des arts et métiers.