Les alliages d’aluminium destinés au moulage forment plusieurs familles se différenciant nettement de celles des alliages corroyés. Le choix d’un alliage résulte souvent d’un compromis entre les propriétés de fonderie (coulabilité, absence de crique à chaud, forme et répartition du retrait volumique) et les propriétés d’usage exigées de la pièce (caractéristiques mécaniques, aspect de surface, aptitude au polissage et à l’anodisation, résistance à la corrosion, etc.). Le choix du procédé de moulage (sable, coquille, coulée sous basse pression, coulée sous pression, cire perdue, thixomoulage, etc.), s’il est le plus souvent dicté par des considérations économiques liées à la taille et à la forme des pièces ainsi qu’à l’importance des séries, intervient également sur les caractéristiques relevées dans les pièces. Le refroidissement plus rapide obtenu par la coulée en coquille donne aux pièces une structure métallurgique plus fine et améliore, par rapport au même alliage coulé en sable, les charges de rupture et les allongements dans des proportions parfois importantes.
Les alliages de moulage sont élaborés :
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soit à partir d’aluminium provenant directement des cuves d’électrolyse, auquel on ajoute les éléments constitutifs de l’alliage : ce sont les alliages de première fusion ;
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soit à partir de déchets récupérés, assortis et purifiés : ce sont les alliages d’affinage, qui assurent actuellement environ les 2/3 de la production totale des pièces de fonderie.