| Réf : M4785 v1

Principaux alliages et applications
Propriétés du zirconium et du hafnium

Auteur(s) : Pierre BARBERIS

Date de publication : 10 mars 2009

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Le zirconium a été découvert en 1789 par Klaproth et obtenu pour la première fois sous forme métallique impure en 1824 par Berzelius. Il a fallu attendre 1925 pour que ce métal soit obtenu en laboratoire sous forme très pure et donc très ductile par Van Arkel et De Boer.

Le hafnium n'a été isolé qu'en 1923 par Coster et De Hevesy. La volonté de construire des sous-marins à propulsion nucléaire a conduit à retenir le zirconium comme seul élément de structure pouvant convenir pour la construction d'un réacteur compact. Ce besoin, à une époque où la métallurgie du zirconium n'existait pas, a initié, d'abord aux États-Unis, puis en France, d'importantes études dont les principaux thèmes furent :

  • l'obtention de zirconium ductile ;

  • la séparation zirconium-hafnium ;

  • la mise au point des fours de fusion ;

  • la recherche d'alliages résistant à la corrosion aqueuse ;

  • les conditions de transformation ;

  • le comportement sous irradiation.

La métallurgie de ces métaux a amorcé son développement industriel vers 1950, aux États-Unis, et vers 1960, en France. En 2005, la capacité mondiale est d'environ 7 000 tonnes d'alliages de zirconium, les principaux producteurs étant les Etats-Unis, la France, la Russie et l'Inde. Avec la renaissance du nucléaire, elle devrait s'accroître dans les prochaines années, avec de nouveaux acteurs.

Les capacités en hafnium sont très limitées et dépendent de celles du zirconium puisque les seules sources de hafnium sont les minerais de zirconium qui n'en contiennent que 2 à 4 %. Ces métaux, développés initialement pour des applications uniquement nucléaires, voient leur champ d'application s'élargir du fait d'une excellente résistance à la corrosion dans de nombreux milieux agressifs.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4785


Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

2. Principaux alliages et applications

2.1 Métaux non alliés

En ce qui concerne les métaux non alliés, on distingue la qualité courante, obtenue par fusion d'éponge Kroll ou de cristaux électrolytiques, et la qualité ultra-pure, obtenue par le procédé Van Arkel.

Pour le zirconium, c'est l'éponge Kroll qui est d'emploi généralisé pour l'obtention de produits en métal non allié et en alliages, alors que pour le hafnium, c'est le métal Van Arkel très pur qui est d'emploi courant.

Par hafnium très pur, on entend un métal contenant très peu d'impuretés (généralement inférieures à 100 parties par millions en masse) comme l'oxygène, le fer, et la plupart des autres éléments, à l'exception du zirconium dont la teneur est toujours de plusieurs % : souvent de l'ordre de 4 %.

D'une façon générale, les alliages sont peu chargés en élément d'addition (< 3 %), puisque beaucoup d'éléments forment avec le zirconium des précipités intermétalliques à température ambiante, qui nuisent à sa transformation à froid.

HAUT DE PAGE

2.2 Alliages pour le nucléaire

Plus de 80 % du zirconium est utilisé pour le gainage des combustibles nucléaires dans les réacteurs à eau, en raison de sa grande transparence aux neutrons. Pour ces applications, le hafnium doit être séparé du zirconium en raison de la forte section de capture du hafnium. Les principaux alliages utilisés depuis l'origine sont :

  • le Zircaloy 2 qui contient 1,45 % d'étain, 0,13 % de fer, 0,10 % de chrome, 0,05 % de nickel pour les réacteurs à eau bouillante (REB) ;

  • le Zircaloy 4 qui contient 1,45 % d'étain, 0,21 % de fer, 0,10 % de chrome pour les réacteurs à eau pressurisée (REP) et à eau bouillante, et certains composants des réacteurs à eau lourde ;

  • le Zr-1 %Nb utilisé dans les réacteurs VVER ;

  • le Zr-2.5 %Nb, principalement pour la fabrication des tubes de force des réacteurs nucléaires CANDU modérés par l'eau lourde  et les réacteurs RBMK.

Ces alliages constituent...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Principaux alliages et applications
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(199 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS